Rédigé par Jean-Christophe le 23/01/2010
C'était hier soir au bar discothèque Le Millénium à Obernai.
Le groupe Lest, composé de Didier (percussions), Seb (guitare et chant) et Pascal (basse) jouait du prog en Alasce.
La salle, ou plutôt le bar, n'était pas vraiment un temple du prog, pas très adapté pour un concert de ce type du moins. Le groupe a eu d'ailleurs quelques difficultés pour installer l'imposante batterie et le reste du matériel.
Car le prog à trois n'est pas un exercice des plus simples : Didier en plus des percussions gère deux claviers, Pascal entre deux passages de basse joue d'un clavier et accompagne le chant, enfin Seb, marche sur ses pédales d'effet, joue de ses claviers, pince les cordes de sa guitare et chante, exercice d'équilibriste dont ils se sortent très bien.
A part un noyau de fans, le public présent ne venait par pour écouter du prog, d'ailleurs savaient-ils ce qu'est le prog ? Peut importe...
Après quelques retards dus à une mise en place de la scène délicate, Lest rentre en scène et commence un récital de rock progressif très instrumental, sans compromi où pointent les influences de Genesis, Floyd et même Muse.
Ils débutent avec 'Odysseus', onze minutes de prog, un titre complexe qui donne le ton du récital.
Il y aura aussi Sir Knight, un titre étrange et accrocheur, limite indy par certains aspects, qui sort des crédos pur et dur du prog.
Dans le désordre sans doute 'Innocence & Experience', un morceau puissant, chargé de références à Genesis en autres, avec une partie percussions très riche qui était un pur bonheur.
Ils joueront un titre instrumental assez simple qui fonctionne à merveille, sur lequel le groupe était très à son aisee.
Mais après cinq titres, soit un peu moins d'une heure, alors que l'on commence à peine à se mettre en appétit, le patron de la boite fait comprendre que le concert doit s'arrêter... Pourquoi ? Le groupe fait trop de bruit, si si, un voisin aurait porté plainte ! Donc le groupe dépité débranche et l'ambiance sonore de boite de nuit reprend le dessus, bien plus fort que la musique de Lest.. Boum ! boum ! boum !
Dans ces conditions, on s'étonne que le prog aie du mal de ce côté ci de la frontière. Quatre heures pour tout mettre en place, une heure de musique avec un public presque indifférent malgré la performance du groupe, puis on remballe le matos et bonsoir.
Dommage c'était de la bonne musique, ils méritaient un bien meilleur accueil. Tout ce que l'on espère, c'est de retrouver Lest sur scène, dans de meilleures conditions, avec un public un peu plus curieux de musique et un patron d'établissement moins soucieux de ses recettes de bar.
Merci à eux pour cette soirée et cette rencontre, à Romu et Anne Marie pour la logistique 8-)
salut jean christophe , encore merci pour t'as participation a la musique dite rock progressif , grace a des gens comme toi nous existons quelque part felicitation et bonne continuation a neoprog a bientot dans la vie.
didier lest
Le 23/01/2010 par kickers