Rédigé par Jean-Christophe le 22/11/2012
C’était à la Laiterie hier soir à Strasbourg, Marillion de retour après une longue absence.
Le concert était complet, blindé, une heure avant l’ouverture, les fans patientaient bravement sous la pluie.
Garments, groupe pop suédois assurait la première partie, deux guitares, claviers, basse batterie. Une belle voix mais des percussions trop basiques, répétitives, trop fortes ont gâché un peu la fête. Guitares inaudibles, claviers invisibles, bref poum poum poum, pas terrible. Mais le public est là, chaleureux, enthousiaste, pour le bonheur du groupe.
Marillion arrive enfin et sans préambule attaque GAZA, magnifiquement interprété, grosse grosse claque ! Sans plus de manière ils enchaînent avec Ocean Cloud, pure folie il va sans dire et public en délire. Une petite pause avec Pour My Love et même pas peur, ils continuent avec Neverland, il fallait oser tout de même, trois longs métrage presque d’affilée, du jamais vu !
Ensuite, après ce marathon, le groupe se pause un peu avec un Power génial, No One Can où la voix de Steve commence à donner de sérieux signes de faiblesse, Sounds That Can’t Be Made où le clavier de Hogarth deviendra muet puis King qui déchaîne comme toujours le public.
Marillion nous offre un petit interlude où ils se lâchent, c’est trop rare, une session de jam avec le public, Steve Hogarth qui fredonne, le public qui reprend, Pete qui accompagne, sympa !
Et hop on s’offre Man of a Thousand Faces pour tirer le rideau. Mais ils reviennent avec A Few Words For The Dead, morceau que j’entends pour la première fois en live, fabuleux, et puis Kayleigh suivi de Lavender pour finir ce concert.
C’était fabuleux !
Juste le temps de rencontrer Steve Rothery et Pete Trewavas pour une petite dédicace, les autres membres se cachent, dommage pour mon édition de Sounds That Can’t Be Made.
Encore une fois des rencontres sympa avec le Web France (Laurent) venus en force, avec Music Waves et d’autres personnes, une très belle soirée.