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Interview de Hollywood Monsters le 23/08/2014
Entretien de Steph Honde, Hollywood Monsters par Togo Chubb



Henri : Bonjour Steph, et tout d’abord merci de nous accorder cet entretien ! A Neoprog, nous sommes vraiment ravis !

Steph Honde : C’est réciproque !

Steph Honde

Henri : Nous avons beaucoup aimé Big Trouble, comment se passent la promotion et les premiers retours critiques de manière générale ?

Steph Honde : Les reviews sont très positives, je ne pensais pas avoir autant de bons retours, surtout pour un premier album. C’est assez incroyable ! Ça donne bon espoir pour ce qui est de la suite à venir.

Steph Honde

Henri : C’est assez impressionnant de voir le line-up que tu as pu réunir. Comment fait-on, quand on est un guitariste français débarquant en Californie – certes avec une solide réputation après avoir ouvert pour AC/DC et Deep Purple –, pour rassembler Vinnie Appice, Don Airey, Tim Bogert et Paul Di’Anno sous la bannière Hollywood Monsters ?

Steph Honde : Ca a pris plusieurs années ! J’ai commencé à avoir l’idée du projet lors de ma première tournée avec Deep Purple. J’ai eu la chance d’être apprécié en tant que musicien par Don Airey et Roger Glover et nous avons gardé contact. Quelques années après, je suis parti en tournée avec Paul Di’Anno, ça a bien collé avec lui et je lui ai demandé de chanter sur l’une de mes compos ; je lui ai aussi demandé de choisir le morceau, tout en sachant qu’il allait choisir “Fuck You All” ! Un an après, je suis parti à Los Angeles, et là, j’y suis allé au culot : j’ai contacté Tim Bogert et Vinny Appice : Ils ont écouté mes démos, ils ont aimé et voilà !

Steph Honde

Henri : On sent sur l’album, pourtant très personnel, des influences nombreuses et diverses. Penses-tu avoir réussi à poser une marque distinctive “Hollywood Monsters” ou bien est-ce encore en construction ?

Steph Honde : Je pense que ce n’est qu’un début. Je ne veux pas être cloisonné dans le “Métal”.Les premières fondations ont été posées, la diversité musicale de l’album est ce qui fait sa force, il me semble ; ça aurait pu être à double tranchant, mais j’ai l’impression que ça a été bien apprécié. Je voudrais qu’Hollywood Monsters soit un mélange entre The Who, Pink Floyd, Misfits et Genesis.

Henri : Tu parles d’influences progressives, que l’on sent sur “The Ocean” et “Village of the Damned”. Pourrais-tu en parler un peu plus et dire si tu penses aller plus loin dans ce registre ?

Steph Honde : Oui, J’aimerais avoir un ou deux morceaux progressifs sur le prochain album. Le progressif fait partie de mes influences majeures. J’ai d’ailleurs un morceau déjà composé. Je pense que cette influence se ressent sur mon jeu de guitare, je ne cherche pas à être démonstratif mais mélodique avant tout. La technique doit être au service de la musique et non l’inverse. Je pense que des groupes comme Pink Floyd, Genesis et Yes en étaient le parfait exemple. Je n’ai pas vraiment envie de faire de la musique seulement pour des guitaristes.

Steph Honde

Henri : C’est vrai que ton jeu et ton son de guitare insistent plus sur l’aspect mélodique et les émotions véhiculées. On te connaissait guitariste, on te découvre chanteur, et qui plus est excellent. Quand, pourquoi et comment as-tu décidé de prendre aussi le micro ?

Steph Honde : Parce que je voulais avant tout être un “songwriter”. Je chante depuis un moment mais je n’avais pas eu jusqu’à lors l’occasion de m’exprimer en tant que chanteur.
L’autre problème c’est que je n’aime pas chanter en français, ce n’est pas mon truc…et en France, si tu ne chantes pas en français, tu n’as aucune chance d’être signé sur un label,ce qui est complètement ridicule. Je ne supporte pas ce milieu de la variété française qui monopolise le milieu musical alors qu’il y a énormément de gens qui veulent écouter autre chose !


Henri : Maintenant, il va falloir faire vivre Big Trouble sur la route. Il semble qu’une tournée européenne s’annonce pour début 2015. Peux-tu nous en dire quelques mots, et surtout si c’est possible, indiquer à nos lecteurs quels sont les musiciens qui t’accompagneront sur scène, et si la tournée passera par la France ?

Steph Honde : La tournée devrait commencer fin janvier-début février. Elle débutera par la France, à Toulouse sûrement. Malheureusement, je ne peux pas encore dévoiler le line-up mais je peux garantir qu’il sera impressionnant ! Tim ne sera pas de la partie car il ne voyage plus, donc un autre grand bassiste de renom prendra sa place.
Je pense pouvoir donner des noms dans quelques semaines mais ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont certainement déjà une idée !


Henri : Eh bien, pour avoir quelques informations, je peux confirmer à nos lecteurs que ça va être du très lourd ! On a hâte de voir et d’entendre ça ! Penses-tu pouvoir conserver ce line-up pour le prochain album ou fonctionneras-tu encore avec différents invités prestigieux ?

Steph Honde : Le but est qu’Hollywood Monsters devienne un groupe à part entière. J’aimerais garder les mêmes musiciens – pourquoi se séparer d’une équipe qui marche ? Le plus compliqué est de gérer l’emploi du temps de chacun ! Je pense néanmoins qu’il y aura un ou deux “guests” en plus sur le prochain album.

Steph Honde

Henri : Alors, rendez-vous dans les salles de la tournée, et merci beaucoup, Steph, de nous avoir accordé cet entretien.

Steph Honde : Oui, j’espère vous retrouver tous dans quelques mois sur la route, j’espère aussi avoir l’occasion de rencontrer les fans et de parler avec eux. Merci à toi pour cette interview, Henri.

Rédigé par Henri le 23/08/2014