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Live report du 20/04/2014 - Une nouvelle soirée Chez Paulette
Deux dates en quinze jours Chez Paulette, soit 800 km pour une Logan, deux nuits très courtes, ce n’est plus de mon âge… Vendredi à matin je ne savais pas encore si j’allais voir ou non ce concert. A 15h45, malgré un petit coup de mou, je suis passé chercher l’appareil photo et Stéphane le copilote qui m’a finalement décidé à partir, et nous voila en route pour Metz, Metz ? Mince j’ai loupé la sortie d’autoroute, pas grave, on aura une heure de plus pour discuter dans la voiture et 100 km de plus au compteur de l’épave...

Nous arrivons donc Chez Paulette à l’heure de l’ouverture, accueilli par l’association Arpegia qui organise ce fabuleux double concert. Passe presse autour du coup, reflex Nikon dans une main, sandwich dans l’autre, me voila paré pour quatre heures de concert. Music Waves de sortie également, a improvisé un pique nique dans la rue devant la salle auquel nous sommes conviés, Cabernet rouge, charcuterie pain et reblochon et amitié. La soirée commence sous de beaux hospices. Juste à coté de nous, Markus tape la discute près du car de RPWL. C’est ça que j’aime Chez Paulette, une salle à dimension humaine, un bar, de belles rencontres chaleureuses à chaque fois et une programmation improbable pour cette petite salle paumée au milieu de nulle part. Dominique, Vincent et Gédéric qui se baladaient dans Pagney viennent à notre rencontre alors que nous sommes en pleine discussion au milieu de la rue devant le reblochon très entamé. Yogi, costume cravate, nous salue en remontant vers la salle, l’heure approche.

Car ce soir, la double affiche, réunie dans la salle de Chez Paulette, deux formations fabuleuses, RPWL et Lazuli, deux groupes qui viennent juste de sortir un nouvel album. t dire que j'hésitais encore à venir il y a trois heures, des fois je mériterais des baffes. La salle est bien remplie, avec plus de deux cents personnes à vu de nez, ça fait plaisir pour les groupes et Arpegia qui a pris de gros risques avec une si belle affiche.

RPWL

RPWL commence la danse, que vont-ils nous faire, les paris sont lancés, un set politique avec du Pink Floyd, le concept dans son intégralité, le best of de leur carrière plus un peu du dernier album ? Dans la salle, trois écrans s’illuminent, les messieurs sont en costume et deux acteurs sont présents sur scène, nous auront donc droit à Wanted dans son intégralité, yes ! Je vous en ai parlé de Wanted, ce nouveau concept, qui musicalement, même si je l’aime beaucoup, n’est pas à la hauteur de Beyond Man and Time, c’est lui. Si Beyond Man and Time est un fantastique album studio mais un show moins percutant, Wanted lui est son opposé. En studio, oui, pas mal, en live, wow ! Tout d’abord la gratouille de Kalle est nettement plus présente en live, qui s’en plaindra, ensuite Yogi est en pleine forme et ne semble pas vouloir commenter les élection municipales françaises, ensuite la mise en scène est excellente, sans supplanter la prestation live, elle l’accompagne visuellement et c’est un régal pour les yeux comme pour les oreilles, donnant un nouvel éclairage sur le concept que je n’avais pas forcément bien compris avec le recul. Rien n’a jeter. Wanted, joué de bout en bout est un put régal, d’ailleurs, je connais un chroniqueur que va devoir revoir sa copie, n’est pas Arnaud ? Une fois Wanted joué, RPWL va continuer avec quelques quelques titres plus anciens dont Roses (incontournable) mais également Trying To Kiss The Sun. Le public qui ne connait pas forcément RPWL, leur a fait un très bon acceuil et je pense que quelques nouveaux fans leurs sont acquis depuis vendredi soir.

Lazuli

Après une trentaine de minutes de pause, le temps de commenter la prestation de RPWL avec les deux Arnaud de Music Waves, Lazuli arrive sur scène. Je ne les avais pas vu depuis Prog Sud 2013, autant dire que j’étais en manque. La belle humeur de Dominique, les mélodies et ritournelles progressives de Claude, Gédéric, Romain et Vincent, les paroles douces amères de Domi, quand vous y avez goûté, difficile d’y échapper ensuite. D’ailleurs mon copilote qui ne connaissait pas la magie lazulienne est perdu, il doit déjà être en train de commander les albums. Pas de spectacle ici, Lazuli tous nus sur scène, non rassurez vous, c’est une image, pas d’écrans, d’acteurs, ils ne sont pas là non plus pour nous présenter “Tant que l’herbe est grasse”, mais pour jouer devant un public séduit d’avance, c’est plus facile. Lazuli nous joue donc, un peu de “Tant que l’herbe est grasse”, un peu de “4603 battements” et quelques titres plus anciens comme à leur habitude. Humour, clins d’œil, Dominique et sa bonne humeur communicative occupe la scène avec Gédéric. On aura pas droit au solo de claviers de Romain, faut changer un peu, ni à la seconde partie de “J’ai Trouvé Ta Faille” avec Fish qui se pointerait comme ça d’un coup sur scène (on peu rêver), mais il finiront à cinq autour du xylophone pour nous faire leur final classique avec une courte reprise de “Solsburry Hill”. Toujours magiques sur scène, Lazuli nous a régalé d’un très bon concert qui se finit vers 00h30.

Reste deux bonnes heures de route, si on ne se perd pas encore une fois. On part vite comme des voleurs, la journée de samedi est chargé pour moi, désolé à ceux que je n’ai pas salué en partant. Merci à Arpégia pour cette fabuleuse soirée, on se réserve déjà la date du quatre octobre pour une belle affiche également, les australiens de United Progressive Fraternity et Frank Carducci seront là nous a t’on dit, incroyable quoi… Bravo à l’organisation, merci encore une fois pour l’accueil, les soirée Chez Paulette sont toujours un peu magique, celle-ci le fut.

Rédigé par : Jean-Christophe