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Live report du 13/01/2018 - Family Affair au Local
Les affaires de familles ne se finissent pas toujours mal. Pour preuve, samedi soir dernier, les Wurtz se réunissaient au Local à Strasbourg, pour un délicieux concert intimiste.
Family Affair sortait son premier album en 2010 et arpente les scènes depuis avec talent, en famille : le père guitariste et chanteur, la mère bassiste, la fille violoncelliste, pianiste et chanteuse et le fils batteur.

Family Affair Project

Cela faisait quelque temps déjà que je voulais découvrir leur musique, en live comme en disque. Après un rendez-vous manqué en 2017, je les voyais enfin samedi dernier à deux pas de chez moi, au Local, un bar de la Krutenau, servant des bières de micro-brasseurs. Au fond d’une salle étroite se cache une scène de petite taille baignée de lumières rouges pour l’occasion. C’est là que jouaient nos cinq artistes, le père, la mère, la fille, accompagnés de deux amis aux claviers et à la batterie.
Je m’y rendais par curiosité, une bière rousse douce amère dans mon verre, un appareil photo dans chaque main, assis sur une selle de cheval, non loin de la scène.

Family Affair Project

C’est avec une reprise de ‘Radioactivity’ de Kraftwerk version violoncelle que débutait leur set dans une salle bondée où se côtoyaient curieux, amis et fans du groupe. Dès les premières minutes je suis sous le charme, la basse façon Waters de Catherine, le violoncelle et la voix de Lisa, et Pierre, le maître de cérémonie, au chant et guitare donnent le ton de ce concert pas ordinaire. De reprises en titres originaux, le quintette nous offre deux heures de musique pop rock progressive, flirtant parfois avec Pink Floyd, où le violoncelle apporte un je ne sais quoi de magique.

Family Affair Project

On aurait pu craindre pour le son dans cet espace exigu, mais il n’en fut rien. Un volume bien dosé, des voix en place et un bel équilibre entre chant et instruments, des conditions quasi idéales pour un concert intimiste. Certes, il fallait se contorsionner et descendre de cheval pour appréhender le groupe dans son ensemble, eux même ne disposant guère de place pour bouger. Ce n’est pas cela qui arrêtera Lisa, violoncelle en main, qui traversera la salle pour aller rejoindre, à l’entrée, ceux qui sont coincés le long du bar et ne voient rien du concert.
Une belle soirée de découverte qui se prolongera certainement le 17 février à Wolfisheim par un nouveau concert, cette fois dans la salle des fêtes, avec plus d’espace et des éclairages variés.

Rédigé par : Jean-Christophe