Rédigé par Jean-Christophe le 16/11/2013
Hier soir, à la Laiterie à Strasbourg, le groupe australien The Red Paintings se produisait en première partie de Rahhhhh Mindless Self Indulgence.
Inutile de préciser que vu l'affiche, j'étais le plus vieil homme de la salle pourtant bien remplie.
Cheveux rouges, bleus, petits boudins grassouillets, ailes de papillon dans le dos, adultes grimées en ado, j'aurais tout vu...
J'ai eu peur... (Quel vieux c.. ce chroniqueur... pas faux). Je venais pour The Red Paintings, un groupe australien donc, porté par l'excellent label australien lui aussi The Birds Robe Records. Une bonne raison d'aller écouter le groupe vu que j'ai loupé déjà deux fois des concerts de groupes portés par le label en question.
Ensuite le single Wasps m'avait donnée envie d'en savoir plus. Alors hop, même pas peur malgré une faune peu commune aux concerts que je fréquente habituellement.
Trois geishas, un violoncelliste, une violoniste, une bassiste, un batteur bien caché et D2R2 accroché au dos d'un énergumène coiffé d'un étrange couvre chef et tenant une guitare et un micro. Voici donc The Red Paintings.
"Vous connaissez la Transylvanie ? Nous venons de là bas."
Et c'est parti pour, disons, 40 minutes de concert (une première partie), avec quelques titres qui vont me donner vraiment envie d'acheter le CD :
Wasps, Dead Children suivi de Dead Aldults et The Revolution Is Never Coming.
Une belle voix, pas de claviers mais deux instruments à cordes qui compensent. Pour le son je ne sais pas trop, c'était au Club à la Laiterie donc voila...
Pas totalement progressif mais assurément crossover, l'écoute de l'album me confirme que le groupe mérite d'aller les écouter même pour une première partie, donc s'ils ne passent pas trop loin...
Après ce bref set arrive Mindless Self Indulgence, la foule est soudain en délire, les gothiques post punks technoïdes mangaïdes se déchaînent, un titre de souffrance, un demi d'horreur encore et je rentre à la maison, je suis trop vieux pour ces jeunes là...