Neoprog.eu
Menu

Natural Satellite
25 Yard Screamer - Natural Satellite
Titre : Natural Satellite
Groupe : 25 Yard Screamer
Sortie : 2019
Label : White Knight Records
Format : CD
Genre : Metal progressif

La chronique note de la chronique
Les évaluations Evaluations
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

  • The Storyteller
  • Devastate
  • The Silent Rising
  • A Space Where Someone Should Be
  • Where We Are
  • Never The Detail
  • Coda Jeremiah

Formation en 2002


Pour des raisons absolument non objectives, la voix de Nick James, le chanteur de 25 Yard Screamer, ne me transporte pas. Malgré cet obstacle de taille chez un chroniqueur qui ne jure que par les cordes vocales, Natural Satellite, le dernier album du groupe gallois, a attiré mon attention. Et ce n’est pas la participation de Rob Reed qui en est la cause, ni la proximité de la musique avec celle de Porcupine Tree ou cette pochette révélant une lune devant laquelle passe un avion de ligne qui en est la cause.

25 Yard Screamer

A la frontière entre progressif et rock alternatif, fort de six albums depuis 2002, dont les deux derniers sont sortis chez Whiteknight, le label de Rob Reed, le trio propose une musique proche de nombreuses influences et cependant relativement originale.

Ce dernier né propose plus d’une heure d'enregistrement pour seulement sept morceaux. Il faut dire que ‘The Silent Rising’ et ‘Coda Jeremiah’ occupent déjà à eux deux une demi-heure d’écoute sur la durée totale de l’album.



Dans ‘The Storyteller’ résonnent une multitude de bruitages, riffs de guitares, claviers et une batterie qui cogne quand le chant mi crié, mi traînant de Nick déstabilise au début. ‘Devaste’, au format plus court, joue la carte d’une certaine simplicité malgré un refrain vocodé agité. Si ‘Silent Rising’, avec plus de quinze minutes, s’annonçait comme une pièce de choix, j’avoue avoir été nettement plus séduit par le morceau suivant, ‘A Space Where Someone Should Be’, peuplé d’échos fantomatiques; un titre qui joue la carte de l’originalité malgré de sérieux points communs avec le groupe de Steven Wilson. Avec ‘Where We Are’ nous retrouvons le chant si particulier de Nick sur une musique assez linéaire. ‘Never The Detail’ ressemble trop à Porcupine Tree pour présenter un intérêt notable, contrairement à ‘Coda Jeremiah’, une pièce presque aussi longue que ‘The Silent Rising’ mais nettement plus riche en rebondissements vocaux et musicaux, où pointent quelques références au Marillion de ces dernières années.

Pour tout vous avouer, j’ai préféré leur précédent opus, Keep Sending Signals, à Natural Satellite. Certes, l’album est moins ambitieux mais plus homogène et moins écartelé par le chant. Toutefois Natural Satellite ne manque pas d’idées et trois morceaux, ‘The Storyteller’, ‘A Space Where Someone Should Be’ et ‘Coda Jeremiah’ ont chatouillé mes oreilles.


Rédigé par Jean-Christophe le 03/10/2019
Commentaires
Aucun commentaire