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Visions From Realities
Active Heed - Visions From Realities
Titre : Visions From Realities
Groupe : Active Heed
Sortie : 2013
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

    Formation en 2012


    Visions from Realities est le premier album de Active Heed.

    Quinze titres assez brefs entre folk et pop, électro acoustiques, une guitare, un peu de claviers, une batterie et plusieurs voix. Les influences musicales affichée sont assez trompeuses, voyez vous même Marillion, Arena, Genesis, Yes, IQ, Pendragon, Clive Nolan, Ayreon, Dream Theater.

    Dans ce projet mené par Umberto Pagnini participent également Lorenzo Poli arrangements, basse et guitares, PelleK chant, Giovanni Giorgi batterie, Mark Colton et Marit Borreson chants additionnels.

    Le côté prog de l’album m’échappe un peu, pas vraiment de construction progressive, pas de titre à rallonge vu qu’ils sont minimalistes (moins de quatre minutes en moyenne), pas de gros son 70’s, mais un concept album.
    Force est de constater que ce n’est pas désagréable à écouter.

    Les bons côtés de l’album sont une guitare qui de temps en temps sort un peu des acords pour offrir de jolies arpèges (With Joy), un chant qui tient relativement bien la route, des mélodies sympathiques un peu dans l’esprit des morceaux pop de Marillion. Un artwork très joli agrémente le CD, et autre qualité non négligeable, Visions from Realities est bien produit, un joli son que l’on doit à Alberto Callegari.

    Dans les points décevants, il y a une partie rythmique assez pauvre, des claviers faisant parfois un peu remplissage sauf sur la fin et un univers musical éloigné du rock progressif.

    Sur Without Joy, le neuvième titre, la musique sort un peu du domaine où elle restait cantonnée jusqu’à présent, avec dans l’oreille gauche un accord de piano à contretemps du reste de la mélodie, assez déstabilisant. Le morceau est un peu plus puissant également sans pour autant décoller franchement.

    C’est avec Me, One Second Before Johan Robeck que l’album prend un côté prog, treizième titre quand même, mais effectivement à partir le là, la musique devient nettement plus riche, moins linéaire même si les constructions restent relativement simples.

    Visions from Realities, assez éloigné du rock progressif quand même malgré de lointaines influences, s’écoute sans douleur ni réelle jubilation, un petit air de Devin Townsend sur Melting Realities, un peu plus de matière vers la fin, mais des morceaux franchement trop courts pour que l’on en profite pleinement. Il y quelques belles ébauches mais qui ne vont pas jusqu’au bout de l’idée, un peu trop de balades faciles pour nourrir mon âme.


    Rédigé par Jean-Christophe le 05/08/2013
    Commentaires

    J'ai également trouvé cela d'un plat...
    Très décevant ! :/
    Le 12/08/2013 par renaud