Neoprog.eu
Menu

Waves of Destruction
Alarion - Waves of Destruction
Titre : Waves of Destruction
Groupe : Alarion
Sortie : 2016
Label : Friea Music
Format : CD
Genre : Metal mélodique
Achat : ici
La chronique note de la chronique
Aucune évaluation
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

  • Chains of the Collective
  • Waves of Destruction [pt.I Rising Tides]
  • Waves of Destruction [pt.II Struggle for Survival]
  • Estrangement
  • Turn of Fate
  • Colourblind
  • Clash with Eternity
  • A Life Less Ordinary
  • The Whistleblower [pt.I Devastation]
  • The Whistleblower [pt.II Vindication]
  • Turn of Fate [acoustic]

Formation en 2005

Bas Willemsen [clavier]


Invités :

Damian Wilson - chant
Irene Jansen - chant
Paul Glandorf - chant
Tineke Roseboom - chant
Marinus van Grootheest - chant
Ben Mathot - violon
Erik Laan - piano, moog
Tom Gorissen - claviers
Nico Lammers - guitares
Ronald van Schaik - basse
Jeroen Nagel - batterie

Allez mon gars, faut y aller ! Et quand faut y aller, faut y aller… La faute à ma passion immodérée pour un chanteur, Damian Wilson. Quand j’ai su que la voix de Threshold et de Headspace allait prêter son charisme et ses cordes vocales à un nouveau projet, je n’ai même pas réfléchi une seconde, j’ai commandé Waves of Destruction de Alarion.

Mais voilà, chez moi passion ne rime pas forcément avec aveuglement (ici nous parlerions plus précisément de surdité) et quand la promo est arrivée, dès l’ébauche de la première écoute, j’ai décroché. Pourtant je suis de ceux qui ont financé l’album… Les boules… La promo a traîné quelques jours dans le bac et d’autres que moi y ont jeté une oreille peu enthousiaste. Mais il fallait bien que Neoprog fasse son travail, alors c’est moi qui finalement me collerai à cet album. On ne peut pas se faire plaisir tous les jours.

Commençons par les présentations : Alarion est un projet du guitariste Bas Willemsen avec de très nombreux invités comme Damian Wilson, Erik Laan, Irene Jansen ou Tineke Roseboom. Onze titres, dont une version acoustique de ‘Turn of Fate’, pour finir presque une heure de musique et deux grands formats, ‘Waves of Destruction pt. II’ et ‘The Whistleblower pt. II’.

Maintenant que vous savez de quoi nous parlons, passons aux choses qui fâchent. Par où commencer ? La première impression : mais tout le monde joue et chante faux sur cet album ? La sensation que personne n’écoute son voisin, que chacun joue sa partition dans son coin et que les diapasons sont faussés, voilà c’est ça. Je pousse le bouchon un peu loin vous trouvez ? Alors j’en rajoute une couche, pour du métal progressif, la musique est bien pesante, comme privée de toute dynamique. Alors bien entendu personne ne chante faux ici, ce serait un comble, et les instruments restent parfaitement accordés. En réalité, tout au long de cette heure, vous allez écouter des lignes mélodiques multiples et contradictoires : les claviers qui ne suivent pas le chant, la rythmique qui semble sur une autre planète, et des voix tout sauf en harmonie. Il en résulte une écriture harassante pour l’oreille et pas franchement agréable. Même Damian, présent sur cinq pièces, et contraint à la même interprétation, n’arrive pas à tirer les morceaux vers le haut. Il faudra quelques écoutes pour apprivoiser cette manière perturbante de composer et même ainsi, domptée, la musique d’Alarion peine à passer. Cela ne m’a même pas donné envie de parcourir le livret, fait rarissime. De quoi parle Waves of Destruction ? Je n’en sais rien. Le métal progressif façon musique contemporaine de Alarion ne trouve pas grâce à mes oreilles, voila un CD que je n’écouterai sans doute même pas quand ma commande arrivera.

Si cette écriture asymétrique ne vous écorche pas les oreilles, il reste quand même une belle line up sur cet album, alors essayez, on ne sait jamais.

Facebook : https://www.facebook.com/AlarionOfficial

Vidéo :



Rédigé par Jean-Christophe le 30/05/2016
Commentaires
Aucun commentaire