Titres
Formation en 2006
Edu Falaschi [], Marcelo Barbosa [], Paulo Schroeber [], Felipe Andreoli [], Marcelo Moreira [batteur]
Souffler le chaud et le froid, voila une expression qui pourrait très bien s'appliquer à ce premier album du groupe Almah.
Inutile de vous mentir, on est plus dans l'univers du métal que du progressif.
Le groupe brésilien est composé de cinq membres :
- Edu Falaschi au chant, aussi chanteur d'un groupe métal très connu Angra.
- Marcelo Barbosa aux guitares
- Paulo Schroeber aux guitares, encore ?, oui il y a beaucoup de son...
- Felipe Andreoli à la basse
- Marcelo Moreira aux percussions
Et les claviers ? Ben heu qui est aux claviers, mystère... Car si si, je vous assure, sous les deux guitares, la basse, la couche de double pédale et le chant, on entend parfois des claviers, assez bons d'ailleurs. Alors, c'est qui ???
L'album fait beaucoup penser à 'Operation Mindcrime' de Queensryche qui est à mon humble avis leur meilleur album. La ressemblance tient beaucoup à la voix fabuleuse de Edu, l'usage fréquents de chœurs et une certaine propension à abuser des solos de guitare.
Après un début sur les chapeaux de roues avec 'Hypnotized', très métal, direct, violent, sans claviers, avec une voix limite démoniaque, l'album prend tout doucement un virage métal progressif, avec les claviers qui se pointent, des refrains plus marqués, une voix plus mélodique.
'Bullets On The Altar', le quatrième titre est formaté grand publique, facile à emballer comme single sans renier l'esprit de l'album, joli refrain, chant magnifique, un peu de piano.
Mais voila, finit de jouer, 'Zombies Dictator' remet les pendules à l'heure. Rythme infernal, voix démoniaque sur les couplets qui alterne avec
un refrain assez mélodique. Le titre est assez riche et mérite le label métal progressif, le bref instrumental avant la troisième minute est hallucinant, brillant, dommage qu'ils n'aient pas été jusqu'au bout du concept.
'Late Night In '85' nous plonge complètement dans 'Operation Mindcrime', à s'y méprendre. Le chant, le choix des guitares, le rythme, le fond de claviers, tout y est, j'adore !
Pour finir and 'When And Why' acoustique, limite country (juste limite), pour que vous compreniez quand même que Almah n'est pas une bande de brutes épaisses, juste des gentils bourrins. Alors ça pourrait être la guimauve de l'album, mais non, c'est un morceau pas mal du tout qui clos l'album en beauté.
Alors Motion n'est pas ce que l'on fait de plus original dans le genre, on va être honnête, mais c'est tellement bien fait, virtuose, mélodique, nerveux, violent, qu'on aimerait bien que les morceaux soient plus longs et plus instrumentaux, genre à la Dream Theater. Franchement j'adore cet album, à écouter d'une traite, ça nettoie le cerveau, c'est du bonheur quoi. Alors si vous avez un peu de métal dans les veines, foncez, c'est du bon.