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The Gates of never
Apple Pie - The Gates of never
Titre : The Gates of never
Groupe : Apple Pie
Sortie : 2013
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

  • The Gates of Never
  • Letters of a Deadman - Part I - Demons' Waltz - instrumental
  • Letters of a Deadman - Part II - Don't Look Back
  • Letters of a Deadman - Part III – Memories
  • Letters of a Deadman - Part IV – Question
  • No Reason for This War
  • Strange Feeling Called Love

Formation en 2006


Les russes d’Apple Pie sortent leur troisième album cette année après Crossroad en 2007 et CPR volume 3 en 2008. Une longue période d’absence donc pour le trio, mais l’attente valait la peine.

Un album vendu uniquement sous forme numérique pour l’instant sur des plateformes comme Bandcamp. Sept titre dont un mini concept en quatre parties, Letters of a Dead Man.

Le groupe joue d’un savant mélange des genres, on navigue entre du métal progressif très technique à la manière de Dream Theater ou Van Der Plas, du Transatlantic ou du Neal Morse ainsi que quelques touches de blues ici ou là. Une musique souvent technique qui n’oublie pas de nous offrir des passages mélodiques emballants. Les morceaux sont de longueurs honorables avec The Gates of Never qui dépasse les neufs minutes ou Strange Felling Called Love et ses quinze minutes.

Vartan, à la guitare, est particulièrement présent dans les compositions d’Apple Pie avec de nombreux soli brillants et démonstratifs. Le chant mutant de Vartan (encore lui) est assez proche de Neal Morse par moment. Il y a du growl à petite dose chanté par Max. Faut-il parler des claviers, joués majoritairement par Derek Sherinian mais également par Vartan ? Restent Andrey à la batterie et Max et à la basse et chœurs qui font le reste du travail sur l’album. Ric Fierabracci joue également de la basse sur Don't Look Back.

The Gates of Never est vraiment un titre métal progressif à la manière de Dream Theater, avec son passage growl, son solo de clavier et de guitare, rien de très original mais tellement bien fait qu’il n’y a rien à redire à tout cela. Plus de neuf minutes assez époustouflantes.

Letters of a Dead Man commence comme un instrumental métal symphonique, technique à outrance avec des breaks surprenants et des soli brillants. La batterie s’offre un bref mais au combien jouissif passage, c’est trop vite passé.

Dans sa la seconde partie, Letters of a Dead Man, vous dégusterez du métal rock progressif suivi de blues alternant avec des sons indie et des touches de Neal Morse. Il y a même un joli client d’œil à Yes vers le milieu du titre. Une très belle partie de ce mini concept qui se développe pendant neuf minutes et quelques. Un étonnant patchwork où les genres se côtoient et s’enchaînent admirablement bien.

La troisième partie possède des percussions à la Phil Collins période finale et un peu de l’écriture de Genesis, seul le chant ne cadre pas trop. Une petite pause légère après le précédent mastodonte.

Afin la quatrième et dernière partie de ce mini concept revient vers le métal progressif des célèbres américains. Bon Andrey n’est pas Portnoy mais ça sonne quand même pas mal du tout.

No Reason For This War est encore un titre court, une ballade qui débute au piano, tout ce qu’il y a de plus classique, avec un très beau chant, et qui part sur un solo de claviers ébouriffant à peu près à la moitié. Grosse surprise. Excellent !

Et l’album s’achève par le titre le plus long, Strange Felling Called Love. Des claviers très années 80 en guise d’introduction (quelle étrange idée, quoi de pire que ces sons ? Ce sera la faute de goût sur cet album...). On retrouve une nouvelle fois un peu l’esprit de Yes et de Neal Morse. Peut-être pas le meilleur titre, moins épique que The Gates of Never, mais qui contient de jolies choses encore une fois et possède une longueur suffisante pour épouser des styles très variés sans nous lasser.

Vous l’aurez compris, Apple Pie emprunte beaucoup aux meilleurs groupes du genre, et assemble le tout avec brillo. Si vous cherchez un groupe avec des compositions fondamentalement originales, passez votre chemin, ce n’est pas le cas ici. Si vous aimez le rock progressif dans son ensemble et que vous ne rejetez pas les emprunts, écoutez cet album, on passe un excellent moment avec et on y revient avec plaisir.

Pour l’artwork c’est encore Ed Unitsky qui s’y colle, dans un genre assez différent d’ailleurs, une belle couverture de pochette de CD à venir on l’espère.


Rédigé par Jean-Christophe le 16/04/2013
Commentaires

CBR Vol.3 n'est absolument pas un album d'Apple Pie...c'est une compil "Christian Progressive Rock", dommage de ne pas vérifier du tout ce que l'on écrit. Excellent groupe par ailleurs
Le 17/12/2013 par Blaze

Merci pour la rectification Blaze.
Le 17/12/2013 par Neoprog