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Cruel Symmetry
Argos - Cruel Symmetry
Titre : Cruel Symmetry
Groupe : Argos
Sortie : 2012
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Canterbury

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Titres

  • Cruel Summetry
  • Paper Ship Dreams
  • Chance Encounters
  • Possessions
  • The Story of Flying Robert
  • Caught Within The Light
  • Open Book

Formation en 2005

Thomas Clarman [clavier,flute], Robert Gozon [clavier], Ulf Jacobs [batteur,percussions], Enrico Florczak [guitariste], Thilo Brauss [clavier]

Avec Cruel Symmetry, le groupe Argos nous replonge dans du Canterbury, style musical des 70’s, des groupes Gong, Caravan ou encore Camel.

Une musique qui oscille entre prog classique et jazz, pas toujours très facile d’accès et qui peu sombrer dans le technique à outrance, alors on est toujours méfiant.

Il s’agit de leur troisième album, commencé comme un projet solo de Thomas Klarmann en 2008, Argos est devenu un groupe au fil du temps.
A ce jour les musiciens de la formation sont : Enrico Florczack, Robert Gozon, Ulf Jacobs et Thomas Klarmann.

Dès les premières secondes de l’album, Argos donne le ton: le groupe ne se vautre pas dans les clichés du genre et joue même à contre-pied avec cette non introduction de Cruel Symmetry. non introduction ? Je m’explique: Argos rentre de plein pied dans un titre de plus de vingt minutes par du chant, effet brutal, choquant ? Moi je trouve ça assez provocateur et amusant. Certains crieront à l’hérésie, tant mieux, j’aime les hérétiques.
Alors bien entendu il y aura une guitare jazzy, un mellotron, un orgue hammond, de la flûte, sinon ce ne serait pas du Canterbury non plus.

Le titre éponyme qui débute l’album, est assez léger malgré sa durée. Les musiciens prennent le temps de le construire, ne chargeant pas inutilement les mélodies.
Robert Gozon, lorsqu’il chante, me fait penser à Bowie par moment, ce qui n’est pas du tout désagréable, bien au contraire.
Le morceau s’écoute tout seul, avec ses soli, de passages floydiens à des univers plus proches de Genesis ou d’autres du jazz, avec des surprises sonores très agréables, bref c’est assez réussi il faut bien l’avouer et la musique tient parfaitement sur la durée.

Le problème, c’est qu’après avoir démarré si fort, il n’est pas toujours aisé de poursuivre au même niveau. Les titres qui suivent, même s’ils sont agréables, n’ont pas la même puissance, jouant parfois sur des atmosphères très intimistes comme dans Possessions. La flûte se fait plus présente, la guitare plus sage, la musique coule doucement entre vos doigts. Ce n’est pas désagréable non plus, il faut juste rester plus attentif pour ne pas se laisser distraire.

Chance Encounters fait exception, le titre ne peut pas passer inaperçu, pas forcément aisé à écouter pour les non initiés, mais excellemment bien construit, je le trouve vraiment jubilatoire. On en veut plus !

J’ai adoré le texte de The Story Of Flying Robert et le saxo de Dieter Gruntermann.

Par contre Caught Within The Light ma laissé vraiment dubitatif. Le truc mal ficelé, un peu lourdingue qui fait tâche dans l’album, dommage...

Open Book finit agréablement l’album, revenant sur un plus long format, plus instrumental, plus construit également, tant mieux.

Au final un album inégal mais qu’il faut avoir dans sa discographie pour peu que l’on soit un amateur du genre. Cruel Symmetry, Chance Encounters et The Story Of Flying Robert justifient amplement l’achat de leur album. A découvrir donc !


Rédigé par Jean-Christophe le 02/01/2013
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