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The Observer
Artificial Language - The Observer
Titre : The Observer
Groupe : Artificial Language
Sortie : 2017
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif

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Titres

  • Observer
  • The Grand Skeptic
  • These Aren't Mirages
  • Unself Portrait
  • The Silver Chord
  • Change
  • Playing The River
  • Dirty Hands
  • Fortune Teller
  • Mazes
  • Turn Off The Pictures

Formation en 2017

Shay Lewis [chanteur], Victor Corral [guitariste], Charlie Robbins [guitariste], Joshua Riojas [bassiste], Jonathon Simpson [clavier], Jeron Schapanksy [batteur]

Lorsque l’on nous vend un groupe avec les mentions “Proche de Leprous et de Haken”, nous sommes bien obligés d’aller y jeter ne serait-ce qu’une oreille. Artificial Language appartient à cette nouvelle génération du métal progressif qui n’hésite pas à s’émanciper du modèle sclérosé des années 90. Le sextuor californien puise sa force dans la voix claire de Shay, les guitares brillantes de Victor et Charlie et les claviers symphoniques de Jonathan. Américains oblige, la rythmique vive et sautillante sera moins à mon goût.

Artificial Language

Si nous comparions Artificial Language avec Leprous et Haken, nous pourrions affirmer qu’ils sont moins progressifs que Haken et plus orientés guitares que Leprous. Le timbre et la tessiture de Shay pourraient se confondre avec celle de Einar, espérons qu’en live il tient mieux la distance.

Une resucée de Leprous ou de Haken ne m’aurait guère emballé, aimant par dessus tout la nouveauté et les surprises. Cela tombe bien, Artificial Language nous en réserve quelques-unes : je parlais de la voix de Shay proche de Einar, elle n’est pas loin également de celle de Bellamy (‘The Observer’). Ensuite, il y a ces deux guitares techniques qui livrent des soli étourdissants (‘The Grand Skeptic’), et puis il y a l’écriture symphonique (‘Unself Portrait’) sous les doigts de Jonathan qui rapprocheraient presque les californiens de Rhasophy par moment.

Onze titres en quarante cinq minutes, Artificial Language propose des petits formats, si on excepte le dernier morceau de huit minutes ‘Turn of the Pictures’. Les guitares virtuoses de ‘These Aren’t Mirages’, doublées du piano classique et du chant clair sur une batterie power métal devraient en séduire plus d’un, pour ma part j’adore. Le groupe emprunte également des éléments gitans pour écrire leur dansant ‘Fortune Teller’, autre bijou de cet album. Enfin, Artificial Language semble à l’aise également sur les grands formats, comme en témoigne ‘Turn of the Pictures’ qui nous propose une atmosphère années 20 teintée de musique de chapiteau et de métal prog de haut vol.

The Observer est assurément une belle découverte, cependant, si vous m’autorisez à pinailler, je lui opposerai trois objections :
il ne sort qu’en numérique, c’est bien regrettable
les synthés (pianos, cordes) ne vaudront jamais un piano droit, des claviers analogiques et des instruments à cordes, cela s’entend trop sur ma Hifi
enfin, même si le chant de Shay est magnifique, il prend trop de place dans la composition.
Espérons qu’une édition CD verra le jour, pour le vinyle il faudrait enregistrer à nouveau les parties symphoniques au piano, avec des claviers analogiques et des violons pour en profiter pleinement.

Facebook : https://www.facebook.com/ArtificialLanguageOfficial

Video :


Rédigé par Jean-Christophe le 02/05/2017
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