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Into The Maelstrom
Big Elf - Into The Maelstrom
Titre : Into The Maelstrom
Groupe : Big Elf
Sortie : 2014
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Heavy progressif

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Titres

    Formation en 1991


    Into The Maelstrom est le dernier album de Bigelf qui sort en mars chez Inside Out. Six années de silence après Cheat The Gallows. L’arrivée de Mike Portnoy est un cadeau pour le groupe auquel il apporte tout son savoir faire pour enrichir une musique déjà très puissante.

    Into The Maelstrom est un concept totalement barré, se vautrant dans la SF de mon enfance, jouant sur un 60’s 70’s puissant, alternant les références aux Beatles, Bowie, Deep Purple, Angra ou encore Pink Floyd tout en ménageant leur style. Un régal pour les oreilles, pas de doute, une plongée spatio temporelle, un truc à part, grave allumé servi par de talentueux ziquos : Damon Fox au chant, claviers et guitares, Luis Maldonado au chant et guitares, Duffy Snowhill à la basse et Mike Portnoy à la batterie.

    Est-ce que Bigelf en fait trop ? Certains agacés pourraient le dire, car pas de doute, ils en mettent une sacrée couche sur leur douze titres. Vous n’aimez pas trop le rock 60’s 70’s ? Ben fuyez, parce que franchement Into The Maelstrom ne fait pas semblant, ils y vont à fond.

    La bête s’écoute d’une traite, pantagruesque, c’est comme un safari jurassique, avec nos deux petites oreilles fragiles, on est confronté à des dinosaures ressuscités. Il n’y a pas un titre au dessous de l’autre, la batterie secoue vos tripes, les claviers vous submergent, sortant le grand jeu avec des sons venus de outer space et d’un autre âge sans la poussière. Même chose pour les guitares qui déchirent grave.

    Bigelf a vécu un gros passage à vide, plus de jus, ni de motivation pour composer, plus d’envie. Cela arrive même aux meilleurs. Un changement de lineup s’imposait donc. Mike et Luis ont su avec la motivation de Damon et le gros son inébranlable de Duffy relancer la machine qui s’était grippée. Cela valait vraiment la peine d’attendre.

    Musicalement c’est frontal avec des breaks très Beattles période Sergent Paper assez savamment distillés pour ne pas mourrir d’une hémorragie cérébrale. L’album doit s’écouter fort, très fort, sinon ce n’est pas drôle. Les morceaux sont juste au bond format, plus longs ce serait sans doute inaudible. Prenez cet album comme vous regarderiez un film de SF des années 50, le chercheur fume la pipe, a une adorable fille rebelle, le politique est incrédule et le héros est beau et sait tout faire. Des effets spéciaux à base d’étincelles et de peinture en arrière plan, la musique de Bigelf reflète complètement cette atmosphère. Le son et le chant sont d’un autre âge, un coté Lost In The New Real de Arjen, un petit air à la Bowie sur Hypersleep, les références abondent. Un voyage dans le passé et le futur, pour découvrir et expérimenter la misère, la violence et les peurs de chaque époque. Tout un programme.

    Alien Frequency et quelques autres poutrent moins, plaçant une pause là où il faut, enfin une pause, quand on entend la batterie de folie à la troisième minute, on se demande où on va se reposer…

    Into The Maeltstrom est une bombe anatomique musicale, un truc énorme au gros son, le genre d’album qu’on rêve d’entendre en live tellement ça doit être jouissif. Un album fabuleux, pas du tout novateur mais qui décrasse les oreilles. Un concentré d’énergie et de son. Fabuleux ! Il vous le faut si vous aimez le genre.


    Rédigé par Jean-Christophe le 18/02/2014
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