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Force Majeure
Brother Ape - Force Majeure
Titre : Force Majeure
Groupe : Brother Ape
Sortie : 2013
Label : Progress Records
Format : CD
Genre : Electro

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Titres

  • Birth - instrumental
  • Force majeure - instrumental
  • The Mirror
  • Doing Just Fine
  • Distinction
  • Life
  • Somewhere Someday
  • A Hundred Voices
  • The Spanish Prisoner
  • After Rain

Formation en 2004


Force Majeure est le sixième album du groupe suédois Brother Ape.

Brother Ape ce sont Gunnar Maxén, Max Bergman et Stefan Damicolas.

Difficile de ranger leur musique dans un petit tiroir. On est sur de la pop avec des claviers proches de Satellite, des touches électro, mais également des soli de guitare progressifs sur des morceaux pas tout à fait formatés pour la radio. Inclassable. Ils sont cependant produits par un label progressif Progress Records. Stefan possède une voix assez claire, usant de ligne mélodiques très pop et laissant aux instruments le soin de donner un ton particulier à la chanson.

Entry et Force Majeure sont deux instrumentaux. Le second sonne assez électro et les claviers jouent déjà à la manière de Krzysiek Palczewski, utilisant les mêmes sons ou presque et le même genre d’accords.

Les trois titres qui suivent méritent le détour. The Mirror emprunte tellement de chose à Satellite que ça en est stupéfiant, rythmique et claviers sont presque du copier coller, même le chant semble vouloir faire du Robert Amirian. Il y a tout de même un break qui le distingue un peu de Evening Games qui est son aîné de presque dix ans. Doing Just fine est amusant, toujours dans la même sonorité mais avec des sifflements en bonus et des couplets un peu plus éloignés du genre. C’est assez léger, bien composé, de la pop quoi. Enfin Distinction offre un peu plus de matière, s'affranchissant de l’héritage assumé ou non du groupe Polonais, la voix de Stefan flirte avec le chant de Vanden Plas et la guitare nous offre le premier vrai solo de l’album, pas trop tôt.

Arrivé à Life, une certaine routine s’installe, c’est un peu le danger de cette musique et d’un chant qui flirte avec plusieurs genres sans réellement pencher d’un côté ou d’un autre. Il y a certes encore un beau passage de guitare, le chant qui gratte un peu, mais bon, le mal est fait, l’album devient musique d’ambiance.

Somewhere someday est une ballade, juste agréable principalement dominée par le chant.

A Hundred Voices aurait pu. Introduction de sons de violons, façon orchestre de chambre, une guitare subtile à la Steve Rothery, mais le chant est trop présent et la basse trop pauvre. Il ne manque pas grand chose à ce titre, quelques petits ajustements qui en aurait fait une merveille.

Les deux derniers titres The Spanish Prisoner et After Rain contiennent des éléments réjouissants qui sont dénaturés par la volonté de poser un refrain facile pour accrocher un plus large public, ou alors c’est un genre, je ne sais pas.

Trois musiciens ce n’est sans doute pas assez quand on joue dans cette cour musicale. La basse est pauvre, difficile de jouer basse et claviers à la fois. Le chant, même si la voix de Stefan est belle, reste tout le temps un peu sur le même terrain et on se lasse à force.
La musique de Brother Ape reste un peu trop proprette, les prises de risques sont trop rares et trop brèves. Ni pop, ni prog. Consensuel.

Les amateurs de pop un peu élaborée trouveront peut-être leur bonheur sur cet album, moi non.


Rédigé par Jean-Christophe le 15/03/2013
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