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Mirage
Camel - Mirage
Titre : Mirage
Groupe : Camel
Sortie : 1974
Label : EMI
Format : CD
Genre : Canterbury

La chronique note de la chronique
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Titres

  • Freefall
  • Supertwister
  • Nimrodel / The Procession / The White Rider
  • Earthrise
  • Lady Fantasy

Formation en 1971


Découvrir un groupe tel que Camel en 2012 c’est un comble, j’en conviens.

Mais quand Camel a connu sa grande époque, je me focalisais sur Genesis, un autre monstre sacré de l’époque.

Donc oui, j’ai complètement fait l’impasse sur cette formation pourtant célébrissime, et c’est au hasard de lectures et d’une boutique d’occasion que j’ai commencé à écouter ce groupe emblématique des années 70 de la scène de Canterbury auquel on rattache les groupes Gong, Caravan, Wilde Flowers et autres, du rock progressif mélodique basé sur l’improvisation et le jazz.

Et quel choc en découvrant Mirage de Camel. Pour un premier contact avec ce groupe, cet album de 1974 est un fabuleux démarrage.

Seulement cinq titres pour le vinyl, neuf pour l’édition CD (trois versions live au Marquee) et une version originale de Lady Fantasy mais deux morceaux conséquent, la trilogie tolkienisante Nimrodel/The procession/The White Rider avec ses neuf minutes et quelques et Lady Fantasy qui dépasse allègrement les douze minutes.

L’album commence sur Freefall, basse et percussions ainsi qu’un joli thème de guitare, un petit air de YES pour ce morceau assez commercial mais tout simplement délicieux.

Supertwister avec sa flûte, claviers et percussions et un bref instrumental accrocheur, très début des 70’s, tout simplement envoutant.

Le triptyque Nimrodel/The Procession/The White Rider me laisse vaguement indifférent jusque la quatrième minute où la musique accélère et laisse place à une jolie partie avec du chant. Les deux dernières minutes, assez psychédéliques sont assez savoureuses également.

Earthrise est un instrumental brillant, complexe et technique qui ne sera pas forcément du goût des amateurs de progressif consensuel, on est pas loin des trips acides des Doors. Transatlantic semblent d’ailleurs leur avoir emprunté quelques petits thèmes.

Le grand format Lady Fantasy commence sur des notes de clavier aiguës que l’on retrouvera sur On The Air de Peter Gabriel. Encore une fois il y a une petite ressemblance avec The Doors (basse et claviers). Le titre joue sur des parties instrumentales complexes et un joli thème facile à retenir et de brèves parties vocales assez sublimes. Certes les paroles n’étouffent pas le livret. les dernières minutes où la musique s’emballe à la manière de The return of The Giant Hogweed (deux ans plus tôt quand même) sont fabuleuses.

Bref bref bref, un sacré album, qui n’a pas pris une ride, une belle introduction à ce groupe mythique de la scène progressive des années 70.


Rédigé par Jean-Christophe le 24/08/2012
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