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AntiQua
Cristiano Roversi - AntiQua
Titre : AntiQua
Groupe : Cristiano Roversi
Sortie : 2013
Label : Inconnu
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres


    Cristiano Roversi est un multi instrumentaliste Italien qui a formé en 1994 Moogarden.

    AntiQua est son troisième album solo très inspiré du rock progressif des années 70. L’artiste le revendique lui même, son maître à penser est Anthonny Phillips (premier guitariste de Genesis).

    Cristiano s’est entouré de nombreux artistes pour cet album, pour le chant, les percussions, la guitare, ou encore la basse.

    Neuf titres, cinquante et une minutes, deux longs métrages, Tales From Solitude Suite et Falling, un artwork signé Ed Unistky digne d’un livre de compte de fées, voila en quelques mots AntiQua.

    On découvre un album relativement instrumental, pas forcément technique, qui sombre même parfois dans la facilité, une musique très cinématique, parsemée de touches progressives, une rythmique à la Genesis, guitare douze cordes sonnant de temps en temps comme Hackett et le son de bons vieux claviers, Mellotrom et orgue Hammond.

    Les mélodies s’écoutent avec aisance, mais quelques passages vont sans doute vous interpeller, comme le chant sur Tales from Solitude Suite qui sort totalement des cannons du rock progressif, presque choquant la première fois et que l’on fini par trouver très séduisant, une fois la surprise passée. Il y a également L’amore, chanté en italien, genre pop bof bof qui finit tout de même sur des sonorité progressives.

    L’atmosphère de Nessie Revelated et de Falling est envoûtante. La première partie de Falling est tout simplement magique avec la voix de Leonora qui chante les noms d’êtres ou de machines qui vollent. Celestal Slowfall manque un peu de peps, et c’est bien dommage, la musique est un peu trop linéaire et attendue pour un instrumental de cet durée.

    Dimlit Tavern, même s’il est assez simple possède une magie évidente, avec la guitare acoustique où l’on sent l’influence de Anthonny Phillips. Il y a aussi la présence de cette Roue à Vielle joué par James Larcombe qui donne au titre un côté folk progressif très sympathique.

    AntiQua est un instrumental très Hackett, avec Gigl Cavalli Cocchi aux percussions. Un des titres forts de l’album, plus fouillé, plus musical, très prog.

    Après il y a parfois des mélodies franchement trop faciles comme sur Nirayed’s Secret Diary qui n’apporte rien à l’album à mon goût où le final de l’album, AntiQua‘s Evening.

    Mais l’impression générale reste une album très agréable, qui s’écoute sans effort, qui ne lasse pas, avec de jolies références progressives. Bref on passe un très bon moment en sa compagnie.


    Rédigé par Jean-Christophe le 17/02/2013
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