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Nexus Artificial
Defying - Nexus Artificial
Titre : Nexus Artificial
Groupe : Defying
Sortie : 2014
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif
Achat : ici
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Titres

  • Dēmiourgós
  • Newborn Sun
  • Portraits
  • Prayers
  • Mismatch
  • Imitation
  • Ningma
  • Anaesthesia
  • Suppression
  • Ab originis

Formation en 2008

Piotr Stepinski [], Rafał Warniello [], Paweł Siemaszko [], Tomasz Semeniuk [batteur]


Si je vous parle de Defying aujourd’hui, c’est, une fois encore, pour avoir lu une chronique de Alias, qui décidément est une source d’inspiration sans fin pour le webzine (nous devrions l’embaucher). Avec ce groupe nous nous aventurons dans les obscures contrées du doom progressif. Le quatuor, venu du nord de la Pologne, est né en 2008. Chant, guitares, basse, batterie et samples construisent un doom progressif sombre aux accents post rock.

Defying

Leur album, Nexus Artificial, sorti fin mars 2014, comporte dix titres de durées très diverses. Une pièce de plus de neuf minutes, deux de sept, deux de moins de soixante secondes pour un peu moins d’une heure de musique.
Le chant de Piotr est caverneux à souhait, secondé sur deux morceaux par Natalia qui parle plus qu’elle ne chante. La musique est lente et sombre, doom oblige, avec des plages instrumentales conséquentes. Nexus Artificial possède cette cohérence musicale que l’on trouve dans les concepts albums, d’où la question qui s’impose à nous, s’agit-il d’une histoire que Defying nous conte ici ? Il semblerait bien que oui. Une noire incantation à Dieu (mais lequel), débute l’album après un instrumental d’ouverture peuplé de voix. ‘Newborn Sun’ ouvre la porte du chant growl caverneux de Piotr qui étonnamment laisse bien les paroles. Les deux guitares donnent le ton de la suite portée par la batterie complexe, plus métal progressive que doom pour le coup. ‘Portraits’ nous prouve, si besoin était, que Defying ne se complet pas que dans une écriture doom like. Le titre complexe, tout sauf linéaire, croise des références comme Tool, Anathema première époque ou encore Paradise Lost, et ce en un peu plus de sept minutes. La cohérence des morceaux, même s’ils ne se ressemblent pas, nous donne l’impression d’écouter une seule et même piste, longue de cinquante minutes. Autant dire que l’album doit s’écouter d’un traite. La guitare saturée laisse place à des passages plus limpides, post rock comme sur ‘Imitation’ où nous découvrons ces êtres venus d'ailleurs, à l’image des humains, qui viennent pervertir notre monde.

Nexus Artificial est téléchargeable librement sur Bandcamp et vous pouvez vous procurer l’édition CD deluxe pour la modique somme de 7.50 €, alors pourquoi se priver, si ce n’est l’angoisse de saturer sa discothèque. Je l’avais récupéré par curiosité, car quand Stéphane aime, je vais voir de quoi il retourne, et maintenant que je suis sérieusement plongé dans leur musique, l’achat du CD me semblait indispensable pour récompenser leur excellent travail. Du coup je l’ai téléchargé à nouveau, en Flac cette fois, histoire de faire ronronner ma chaîne hifi car la production est très bonne.

Facebook : https://www.facebook.com/defyingpoland

Vidéo :



Rédigé par Jean-Christophe le 30/07/2015
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