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Epicloud
Devin Townsend Project - Epicloud
Titre : Epicloud
Groupe : Devin Townsend Project
Sortie : 2012
Label : Inconnu
Format : CD
Genre : Metal progressif

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Titres

    Formation en 1972

    Devin Townsend [chanteur,guitariste,clavier], Ryan Van Poederooyen [batteur], Dave Young [guitariste], Brian Waddell [bassiste], Mike St-Jean [clavier]

    Pas facile de rentrer dans l’univers musical de Devin Townsend Project, il est complètement barré.

    De Mike Odfield à du heavy métal en passant des airs à la Queen ou de Gospel, vous allez être secoué et sans ménagement. Si vous aimez la dentelle, la discrétion, vous allez être déçu.

    Epicloud, Épique et Lourd, ce n’est pas moi qui l’écrit, je ne fais que citer ce qu’il y a d’écrit sur le petit sticker gris sur l’album.

    En fait Epicloud n’est pas loin d’un rock opéra ou d’un Carmina Burana, très démonstratif, très puissant, je le verrais bien clamé par des paroissiens sous extasie dans un temple devant un prédicateur déchaîné. Double pédale, chœurs et gros son métal. L’album comporte bien quelques morceaux tout en finesse mais ils ne sont pas légion. Pour ce qui est des textes, le Devin ne s’est pas foulé, il ne fait pas dans la littérature et au final je ne sais même pas de quoi il parle, c’est dire...

    L’album débute sur un chœur de Gospel avec Effervescent ! puis la voix de Anneke Van Giersbergen (Anathema) nous la joue un peu Mike Oldfied sur True North avant que la musique monte en puissance avec de nouveau des chœurs et pas mal d’énergie.

    Le titre Grace va littéralement vous scotcher par son charisme. Tout commence encore une fois par la voix de Anneke, presque fragile qui est brutalement (il n’y a pas d’autre terme pour décrire cela) remplacée par des chœurs qui clament GRACE sur une basse métal assaisonnée de percussions lourdes. Ça vous prend aux tripes, tout simplement fabuleux !

    On souffle un peu avec Where We Belong et Divine, les deux seuls morceaux qui ne vont pas à 200 kilomètres à l’heure.

    Vous trouverez également un instrumental acoustique avec Lessons, mais il ne dure qu’un minute alors bon.

    Après un premier contact un peu difficile, le temps d’apprivoiser l’univers de Devin, l’album finit presque par être séduisant, non pas fabuleux, mais agréable à écouter, chargé d’énergies positives, il a tendance à mettre de bonne humeur et donner la pêche.

    Un regret, la batterie est un peu en dessous du reste, un manque d’inspiration ou de virtuosité évident.

    Dans l’édition spéciale 2 CD DIGIPAK vous trouverez une deuxième galette contenant Epiclouder, des maquettes non retenues pour l’album. Dix titres tout de même, que Devin Townsend a pu finir grâce au feu vert de Inside Out et Century Media. Des maquettes certes mais assez abouties, étrangement bien plus paisibles que l’album final.


    Rédigé par Jean-Christophe le 01/10/2012
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