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Departures
Downriver Dead Men Go - Departures
Titre : Departures
Groupe : Downriver Dead Men Go
Sortie : 2018
Label : Friea Music
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

  • Lamentation
  • Mother
  • Loneliest of Creatures
  • Prison Walls
  • Home
  • Uncertainty
  • Departures
  • Familiar Face
  • To Have and to Hold

Formation en 2014


Souriez, le petit oiseau va sortir…

Departures poursuit l’aventure de Downriver Dead Men Go après Tides sorti en 2016.
Mélancolie, rock U.S., atmosphères à la Pink Floyd ou Antimatter, voilà ce qui pourrait caractériser Departures.

Une voix grave et traînante comme celle de Leonard Cohen, quelques expérimentations sonores, des bruitages, si vous plongez dans Departures, vous vous noyez.

“Mother is the name of god on the lips and heart of little children” dit une femme après un instrumental cinématique à la guitare peuplé de bruits blancs et de cris très lointains, des mots de William Makepeace Thackeray qui lancent le premier titre chanté, ‘Mother’. Departures se construit autour de guitares post floydienne américaines, de claviers planants, d’une basse ronde et d’une batterie plus mordante. Musique lente, chant dépressif, guitare mandoline, quelques trouvailles sonores, Departures possède une identité toute particulière sur laquelle j’avais envie de m’attarder.

Après ‘Lamentations’, l’instrumental cinématique suivi d’un ‘Mother’ floydien, l’orgue obsédant de ‘Loneliest of Creatures’ nous ramène dans le début des seventies planantes. ‘Prison Wall’ impose alors son rock pour glisser vers de l'americana lancinant. C’est au son de l’orage que s’ouvre ‘Home’; “The most deafening screams are those of silence”, une pièce qui nous rapproche d’Antimatter par le chant alors que la musique oscille entre post et americana, laissant place aux quatorze minutes de ‘Uncertainty’ où les guitares post-rock répondent à l’orgue sur le chant de Gerrit, un titre qui passe lentement d’un motif à l’autre et où l’on croit entendre la guitare de Steve Rothery dans le dernier tiers. ‘Departures’ nous surprend alors avec quatre minutes de trompette orientalisante à la manière de Passion de Gabriel, thème qui cède la place à de grandes orgues d’église et au chant. Une pièce inclassable et magnifique qui se poursuit par ‘Familiar Face’, une nouvelle fois américana. ‘To Have and to Hold’ clôture cette histoire familiale; “Mother you’re forgiven for all choices you made”.

Downriver Dead Men Go ne joue pas afin de vous faire danser au bal du samedi soir, soyez en certain. Leur musique peut causer la dépression ou pousser au désespoir. Lent, triste mais beau, Departures s’écoute un jour de pluie.

Facebook : https://www.facebook.com/DownriverDeadMenGo/

Vidéo :


Rédigé par Jean-Christophe le 05/04/2018
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