Neoprog.eu
Menu

Nowhere Highway
Eye 2 Eye - Nowhere Highway
Titre : Nowhere Highway
Groupe : Eye 2 Eye
Sortie : 2020
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
Les évaluations Evaluations
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

  • Behind The Veil
  • The Hidden Muse
  • The Choice
  • Moons Ago
  • Nowhere Highway

Formation en 2003

Jack Daly [chanteur], Philippe Benabes [clavier], Bruno Pegues [guitariste], Etienne Damin [chanteur,guitariste,bassiste], Didier Pegues [clavier,batteur]

Avec :

Michel Cerroni - choeurs, narrateur
Claudine Istria - choeurs
Marie Pascale Vironneau - violon
Thierry Lalet - flûte irlandaise

Une femme en robe blanche, nimbée de lumière, marche à surface d’un loch écossais, la muse perdue que l’artiste recherche désespérément sur Nowhere Highway.

Eye 2 Eye

Combien de musiciens, d'écrivains, d’acteurs ou de chanteurs sombrent dans l’alcool pour surmonter leur peur de la page blanche, pour trouver l’inspiration ? Nowhere Highway du groupe français Eye 2 Eye évoque cette descente aux enfers, un concept album dont l’histoire débutait sur leur précédent disque The Light Bearer, dans le morceau ‘Ghosts Pt. 1’.

L’histoire se poursuit dans Nowhere Highway, racontant les cinq derniers épisodes, la vie de cet artiste se noyant dans le whisky, verre après verre, tiraillé entre ses cauchemars et sa muse.

Pour ceux qui ne connaitraient pas Eye 2 Eye, le groupe né en 2003 compose un rock progressif symphonique dans la lignée de Atoll, et si Jack Daly n’est pas un chanteur exceptionnel, la musique du quintet offre quant à elle du pur rock progressif, avec dans ce dernier album deux pièces de plus de quinze minutes. Le groupe sort son cinquième album studio avec Nowhere Highway chez Progressive Promotions Records, les quatre premiers ayant été signés précédemment chez Musea. Nowhere Highway comprend plusieurs invités, dont Jack qui avait collaboré avec le groupe en 2009 sur ‘After All…’.



L’Ecosse sert de décor au récit de Nowhere Highway. Vous entendrez de multiples références musicales et lyriques à cette magnifique contrée et vous pourrez admirer ses paysages dans le livret en parcourant les textes écrits en anglais.

La grande richesse musicale de l’album partagée entre rock progressif symphonique, néo-progressif, folk et néo-classique fait la force de ce concept. Les guitares de Bruno Pegues nous éblouissent dans ‘The Hidden Muse’ et les claviers de Philippe Benates et de Didier Pegues sont d’une grande richesse. Ajoutez à cela le violon de Marie-Pascale Vironneau et la flûte irlandaise de Thierry Lalet et vous obtiendrez une orchestration riche à laquelle s’ajoutent la batterie très seventies de Didier (‘The Choice’) et la basse de Etienne Damin.

Quelques pièces restent toutefois à la traîne comme ce ‘Princess Street’ au texte pourtant très beau qui me fait penser à un certain William Derek Dick. ‘Nowhere Highway’ et ses sept parties se révèle malheureusement le moins bon des cinq morceaux, et étant donné qu’il dure tout de même vingt minutes, la fin de l’album est longue à venir. En fait, sorti de ‘The Muse’s Caress’ qui décolle un peu, ce sixième chapitre, dominé par le chant, me semble vraiment terne.

A chaque écoute j’ai été emballé par les vingt-neuf premières minutes de Nowhere Highway avant de décrocher lorsqu’arrive le dernier titre. Le prog symphonique s’estompe ici, remplacé par des claviers ambients dominés par la voix de Jack et où les guitares de Bruno ne font plus beaucoup d’apparitions pas, plus que le violon où la flûte, à moins qu’il se noient dans l’ensemble. Dommage, l’album semblait très prometteur.


Rédigé par Jean-Christophe le 26/01/2021
Commentaires

Question de goût
Le 01/02/2021 par Neoprog


Le 26/01/2021 par Perenna8

Pas d'accord avec cette chronique, le dernier titre est le meilleur...
Le 26/01/2021 par Perenna8