Groupe : Flash
Sortie : 2013
Label : Purple Pyramid Records
Format : CD
Genre : Progressif
La chronique
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Titres
Formation en 1971
Flash est un groupe né au début des années 70 et qui a produit trois albums jusque 1973. Il revient en 2013 avec les deux membres fondateurs Ray Bennett et Colin Carter pour un premier album depuis 40 ans. Un album qui a demandé trois longues années avant d’être achevé.
Au chant et à la guitare acoustique Colin Carter, Ray Bennett à la lead guitare, Wayne Carver à la basse, Mark Pardy à la batterie et Rick Daugherty qui est venu suppléer Ray aux claviers.
Cinq nouvelles chansons, deux nouveaux instrumentaux, un cover du groupe Nine Inch Nails avec Hurt et enfin une reprise de Manhattan Morning de l’album Out Of Our Hands (1973), un grand classique de Flash.
Du prog classique américain, limite Canterburry de temps en temps, pas toujours très dépoussiéré, un peu rugueux, un son old school à peine revisité et assez séduisant il faut le reconnaître. La voix de Colin n’est peut-être pas celle d’un soprano, surtout lorsqu’il monte mais on s’y habitue assez vite.
L’album avec ses neuf titres et près de soixante minutes comporte quatre pièces de taille tout à fait honorable : Hurt, Something So Dark, Into The Sun et Grand Canyon. Une musique entre King Crimson et Yes. Ray est très présent avec ses guitares et les claviers de Rick, dotés d’un bon vieux son, se font entendre sans écraser le reste. La basse de Wayne fait de belles apparitions, sans exubérance mais appréciées.
Something So Dark sait prendre le temps de se mettre en place. La basse de Wayne offre sur ce titre une jolie panoplie de couleurs. Le groupe a sublimé la version de 1973 de Manathan Morning. Très visuel, mélodique, construisant une atmosphère d’aube naissante sur la ville. Into The Sun possède un petit je ne sais quoi de King Crimson dans son introduction et sa rythmique de guitare ensuite. La musique est nettement plus technique, moins accessible, du régal pour initié. Brillant. L’album s’achève en beauté avec un instrumental, Richerd Of Venice, qui offre la part belle au piano.
Un album assez virtuose sans être démonstratif, pas vraiment novateur certes, reprenant des tonalités des 70’s, mais qui s’en plaindra. Je ne suis pas un grand fan de la voix de Colin, elle montre vite ses limites, mais même ainsi, j’aime beaucoup Flash. A découvrir.
Rédigé par Jean-Christophe le 30/05/2013