Neoprog.eu
Menu

Here It Comes Again
Fleesh - Here It Comes Again
Titre : Here It Comes Again
Groupe : Fleesh
Sortie : 2020
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif
Achat : ici
La chronique note de la chronique
Les évaluations Evaluations
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

  • Dancing With The Moonlit Knight
  • Burning Rope
  • Firth Of Fifth
  • Dusk
  • Looking For Someone
  • Ripples
  • Afterglow
  • More Fool Me
  • In The Rapids
  • Fly On a Windshield
  • Mad Man Moon
  • Entangled
  • Carpet Crawlers
  • The Musical Box
  • Your Own Special Way (Bonus Track)
  • The Lamia (Bonus Track)

Formation en 2013

Gabby Vessoni [chanteur], Celo Oliveira [guitariste]

Revisiter le répertoire de Genesis, Steve Hackett le fait entouré de fabuleux musiciens, le jouer en live, The Watch y excelle, mais le réaliser à deux, dans un studio au Brésil avec une chanteuse, voilà qui n’est pas courant. Mais nos brésiliens n’en sont pas à leur premier essai avec des albums tributes à Rush, Marillion et Renaissance.

Fleesh

Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter Genesis, ni les morceaux repris par Gabbi et Celo, mais sachez que Fleesh couvre dans cet album six années du groupe, de Nursery Cryme à Wind & Wuthering, c’est-à-dire les plus belles composition de Genesis.

Here It Comes Again, qui devrait, si tout va bien, connaître une édition physique, reprend seize morceaux de Genesis soit plus d’une heure et quarante minutes en compagnie de Peter, Steve, Tony, Mike et Phil, des tubes du groupe britannique allant de deux à dix minutes, joués sur des claviers numériques et réarrangés pour certains avec des orchestrations symphoniques (‘Mad Man Moon’).

Lorsque vous avez passé toute votre adolescence à écouter en boucle les vinyles de Genesis, allongé dans votre chambre en contemplant les pochettes et en lisant les paroles, et que vous les redécouvrez sans les craquements, chantés par Gabbi sur des claviers bien différents de l’orgue Hammond de King Crimson et sur des guitares nettement plus modernes, la première écoute est très déstabilisante.

Étrangement, la voix douce de notre amie brésilienne m’a nettement moins perturbé que les sons des instruments. J’ai grincé des dents en entendant la flûte, quelques accords de guitares et la surprenante froideur des claviers. Les petits arrangements apportés aux partitions originales sont souvent une bonne idée. Ils ne dénaturent aucunement l’esprit des morceaux et enrichissent parfois la musique appauvrie par les sons numériques. Pour la batterie, difficile d’égaler le jeu de Phil Collins lorsque l’on est juste une boîte remplie de puces en silicium. Des fois ça passe, des fois ça casse (‘Carpet Crawlers’).



Des seize pièces jouées, ma préférée est la dernière, The Lamia, particulièrement habitée par Gabbi. Cela n’enlève rien au plaisir de réécouter les autres. Here It Comes Again devient, au fil des écoutes, un tribute particulièrement confortable à déguster lorsque l’on connaît depuis longtemps Gabbi, Celo et que l’on apprécie le répertoire de Genesis. Un album qui donne envie de se replonger dans les vinyles de Genesis pas assez souvent sortis de leur pochette faute de temps. Par contre, je ne recommanderai pas ce tribute à ceux qui désirent découvrir Genesis, pour cela préférez plutôt le magnifique live Seconds Out.


Rédigé par Jean-Christophe le 13/04/2021
Commentaires
Aucun commentaire