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The Iron God
High Jack - The Iron God
Titre : The Iron God
Groupe : High Jack
Sortie : 2018
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Binary Beast
  • The Traveler
  • Adam
  • Land of Paradox
  • Code Infrarouge
  • A Meeting
  • The End of Mankind
  • The Awakening
  • Last Travel
  • The Iron God
  • The Fall
  • Dust

Formation en 2009


Avez-vous déjà remarqué que les nouveaux venus dans le rock progressif s'embarquent souvent dans un concept parlant du destin de l'humanité lors de leur premier album, empruntant la musique aux groupes qui ont façonné leur passion ? Plus tard ils continueront avec des titres indépendants, regroupés éventuellement autour d’un thème, affirmant leur identité musicale au fil des morceaux composés. Mais leur premier bébé doit être un concept, il s’agit presque d’une règle d’or.

Tout d’abord pop rock sous le nom de The Adhesives, le trio du Vésinet s’oriente vers le progressif et devient High Jack, renonçant à tout succès commercial (nous vivons en France). Leur premier album, The Iron God, qui vient de sortir, un concept comme il se doit, s’inspirant beaucoup de Porcupine Tree pour la musique, raconte une histoire de science-fiction.

High Jack

Après un monstre binaire instrumental, l’histoire de notre voyageur humanoïde intersidéral commence, très récitative avec une guitare aux délicats motifs jazzy progressifs qui mériterait d’être plus en avant. ‘Code Infrarouge’, le second instrumental, nous fait goûter aux première notes du piano de Lancelot également batteur, une très belle pièce tout d’abord mouvementée et qui va s'apaisant.



Le tournant du concept prend place lors de la rencontre de notre voyageur et d’Adam, le dernier humain qui va lui conter la fin du monde. Elle se produit lors d’un duo rythmique où se greffent guitare et chant. Entre les couplets, guitare, basse et batterie construisent deux brèves sections prometteuses tout comme lors de l’ouverture de ‘The Awakening’.



Le troisième instrumental nous plonge dans une atmosphère psyché à la façon Star Dies. Le récit se conclut de belle manière avec ‘The Fall’ suivi du quatrième instrumental de l’album: ‘Dust’.

Une fois que nous aurons dit que le chant manque de personnalité et que les claviers pourraient s’imposer plus souvent, nous aurons presque fait le tour du sujet. The Iron God n’est ni fabuleux ni mauvais. Un nouveau concept album parlant du destin des hommes, de l’omnipotence et de la révolte, empruntant des idées à Wilson et qui manque d’un chanteur charismatique ainsi que d’une belle production pour décoller. Mais ce sont là des péchés de jeunesse que nous découvrons ici. L’album, bien écrit, nous maintient attentif pendant près d’une heure, déroulant son récit futuriste, servi par des musiciens qui connaissent leur affaire et un chanteur capable de justesse et d’anglais quasi oxfordien.

High Jack manque encore de personnalité, mais quand Guillaume growle dans ‘The Fall’, que Etienne lâche sa guitare au début de ‘The Awakening’, que Lancelot fait trembler les murs dans ‘The End of Mankind’ ou qu'il joue du piano sur ‘Code Infrarouge’ ou ‘Dust’, il se passe quelque chose. Le Dieu de fer peut trembler sur son trône.


Rédigé par Jean-Christophe le 06/08/2018
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