Titre : Rise
Groupe : Innerspace
Sortie : 2017
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique

Titres

• Dawn
• Tree Of Life
• The Other Side
• In Motion
• Fill The Void
• Sunset
• Under The Spotlight
• I-From Sea To Sea
• II-Shadow Of Freedom
• III-Forsaken Dreams
• IV-Stronger Than Death
• V-Dusk

Formation en 2009

Phil Burton [chanteur,guitariste], Simon Arsenault [guitariste], Paul Aubry [clavier] jusque 2013, Thomas Sauvé [batteur] jusque 2013, Marc-André Brunelle [clavier] depuis 2014, Thierry Clouette [bassiste] depuis 2014, William Régnier [batteur] depuis 2014

L’attente aura été très longue entre la levée de fonds et la sortie du second album de Innerspace. Le groupe, qui en 2012 nous séduisait avec un The Village aux tonalités floydiennes, a gagné en maturité et forgé depuis son propre style. Après cinq années de gestation, Rise sort enfin, un concept d’une heure dix où l’on retrouve Pink Floyd mais également de nombreuses autres influences.

Douze morceaux, plusieurs instrumentaux et deux long formats constituent la merveille. Ils nous avaient annoncé un double et c’est finalement un long simple qui sort. Chant grégorien, arrangement symphoniques, metal progressif et soupçons gilmouriens, voici Rise.



Le récit prend place alors que le soleil se couche sur une grande cité. Des sirènes hurlent dans le lointain, un chien aboie dans une rue, un homme solitaire marche lentement sur le trottoir et rentre dans une église où résonne de la musique sacrée.
‘Tree Of Life’, un long instrumental sympho-cinématique peuplé de bruitages, débutant sur piano, guitare, flûtes et rires d’enfants, nous fait découvrir pleinement la progression musicale de Innerspace depuis leurs débuts.
Une des grandes constantes de Innerspace est le piano de Marc-André que l’on retrouve dans ‘The Other Side’, premier titre chanté de Rise avec la voix de Phil qui ne peut laisser indifférent.
‘In Motion’ renoue avec des inspirations floydiennes, que ce soit aux claviers ou à la guitare. Ce ne sera sans doute pas la pièce la plus intéressante de ces soixante-dix minutes de musique mais elle s’écoute bien.
‘Fill The Void’ est un des morceaux pêchus de Rise avec ‘Under The Spotlight’. Rythmé, direct, il ne s’apaise que dans la minutes finale avec piano et claviers.
Le soleil se lève sur la guitare lumineuse de Simon dans ‘Sunset’, un nouvel instrumental qui se conclue par les bruits d’une ville qui s’éveille.
Une foule immense acclame un groupe sous le feu des projecteurs. ‘Under The Spotlight’ sonne très rock après cette nuit cinématique. Sons d’orgues, choeurs, guitares, nous retrouvons un Pink Floyd tout en puissance.
Première partie d’un morceau qui en comporte cinq, ‘From Sea To Sea’ reprend les chants religieux de ‘Dawn’, suivi par ‘Shadow Of Freedom’, une pièce tout d’abord rythmée par les orgues de Marc-André, les fûts de William et la basse de Thierry où se glisse un break sous les doigts de Simon. La troisième partie, ‘Forsaken Dreams’, sera la piste la plus longue de l’album avec presque douze minutes pendant lesquelles nous retrouverons tous les éléments de l’album, symphonique, religieux, progressif, presque du Enid, un feu d’artifice musical. ‘Stranger Than Death’ souffre de l’ombre de la piste précédente, il faut l’écouter séparément pour en apprécier toute la saveur, sinon elle ne semble qu’une continuation de ‘Forsaken Dreams’. Puis ‘Dusk’ clôture ces soixante-dix minutes avec un instrumental où cuivres, cordes et choeurs se répondent pour terminer sur du grégorien.

La très longue attente est finalement récompensée. Innerspace confirme les espoirs que nous avions placés en eux avec un second album de haut vol qu’il me tarde d’écouter à nouveau dès que le CD sera arrivé.

Facebook : https://www.facebook.com/innerspaceband/

Vidéo :



Bandcamp :

Rédigé par Jean-Christophe le 01/12/2017