Groupe : Jet Black Sea
Sortie : 2013
Label : Friea Music
Format : CD
Genre : Progressif
La chronique
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Titres
- The Path Of Least Existence Part I - instrumental
- Outnumbered - instrumental
- The Law Of Diminshing Returns - instrumental
- Worst Case Scenario - instrumental
- Cage Of Myself Part I - instrumental
- Northern Exposure - instrumental
- Cage Of Myself Part II - instrumental
- The Jet Black Sea - instrumental
- The Path Of Least Existence Part II - instrumental
Formation en 2013
Adrian Jones [guitariste], Michel Simons [samples]
The Path Of Least Existence
Jet Black Sea - Pays-Bas - 2013
Formation :
Adrian Jones : guitares, basse, claviers
Michel Simons : programmation
Discographie : The Path Of Last Existence - Freia Music - 2013
Jet Black Sea est un projet né dans la tête d’Adrian Jones, le talentueux guitariste de Nine Stones Close. Après le départ de Marc Atkinson du groupe en 2012 pour se consacrer à un album solo et Riversea, Adrian s’est lancé de son côté dans ce projet instrumental progressif atmosphérique où la guitare est moins le nerf de guerre que sur Nine Stones Close.
Cela fait maintenant une bonne année que le disque est à la maison, un peu boudé, après deux trois écoutes trop rapides, et c’est aujourd’hui, que je prends le temps de plonger dedans pour en découvrir les mystères. Il faut avouer que lorsqu’il est sorti, j’en espérais au moins autant que Falling To Pieces où la guitare d’Adrian rencontrait la voix de Marc de manière si sublime. Mais voila, The Path of Least Existence est un instrumental, rempli de bruitages, de programmation, de loops, d’effets, de samples, parfois de piano et de guitare électrique. Très loin également du magnifique Traces.
La première déception passée, que nous livre cet album ? L’univers musical n’est pas sans rappeler la musique de Birdy - oui encore cette référence - à laquelle vous auriez ajouté un guitariste capable de glissandos fabuleux. Il y a du Fëdor Kahlil Kramer ou encore du Pink Floyd par endroits, donc du bon matériel à se mettre entre les oreilles. La batterie programmée restera programmée, et là sincèrement, ce n’est pas ma tasse de thé, désolé pour Michel, autant je valide les effets, les loops etc. autant la rythmique m’insupporte. Les petits moments de bonheur viennent du piano électrique et de la guitare, cela va sans dire (la force magnétique de Nine Stones Close avec la voix de Marc). Citons pour exemple “Outnumbered” et “Northern Exposure”, si dépouillés face aux autres morceaux.
Sur les neuf titres de The path Of Least Existence, un tape franchement sur le système avec son xylophone, le terrible “Worst Case Scenario”. Si vous passez le cap de ce supplice, tout le reste sera facile. Beaucoup de répétitions, bruitages, pas de constructions audacieuses, l’album s’offre plus comme un fond musical qu’une immersion. “Cage Of Myself Part II” s'énerve un tout petit peu pour mieux retomber et laisser exploser “The Jet Black Sea” qui est une des pièces majeures du disque avec les deux parties de “The path Of Least Existence”.
The path Of Least Existence est un instrumental d’ambiance à la production assez bonne. Il vous accompagnera agréablement sur la route, le soir en faisant autre chose. C’est toujours ça à se mettre sous la dent en attendant le prochain Nine Stones Close en chantier depuis le mois d’avril 2014. Je vous recommande au passage de découvrir ce groupe fabuleux au travers de Falling To Pieces, One Eyes One The Sunrise ou encore Traces.
Site : http://www.ninestonesclose.com/
Facebook : https://www.facebook.com/jetblackseamusic
Vidéo officielle :
Rédigé par Jean-Christophe le 04/12/2014
