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II
Last In Line - II
Titre : II
Groupe : Last In Line
Sortie : 2019
Label : Frontiers Music
Format : CD
Genre : Heavy métal

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Titres

  • Intro
  • Blackout the Sun
  • Landslide
  • Gods and Tyrants
  • Year of the Gun
  • Give Up the Ghost
  • The Unknown
  • Sword From the Stone
  • Electrified
  • Love and War
  • False Flag
  • The Light

Formation en 2012

Vivian Campbell [guitariste], Vinny Appice [batteur], Phil Soussan [bassiste], Andrew Freeman [chanteur]

ll est le nouvel album de Last in Line, groupe formé en 2012 par Vinnie Appice, Vivian Campbell et le défunt Jimmy Bain (remplacé depuis son décès par Phil Soussan), anciens du groupe Dio époque Holy diver/Last in line, plus Andrew Freeman, second couteau ayant officié au sein de diverses formations plus ou moins connues, et notamment The Offspring en tant que guitariste/choriste live, puis Lynch Mob comme chanteur intérimaire.
Ce II fait suite à Heavy Crown, premier effort du groupe, dont la musique oscillant entre le lourd héritage du passé au sein de Dio, et la volonté de proposer une musique moderne, avait laissé plus d’un auditeur indécis.

last in line

II a donc la lourde de tâche de prouver que le groupe peut proposer une musique captivante, riche de ses racines mais résolument actuelle, et capable de retenir l’attention du public toujours prompt à passer à autre chose en cas de lassitude.

L’album débute donc de belle manière avec ’Blackout the sun’, morceau heavy à souhait qui, grâce à ses guitares rageuses, sa section rythmique saccadée d’une lourdeur écrasante, et au chant puissant d’Andrew Freeman, donne immédiatement l’envie de le réécouter une seconde fois puis une troisième, puis…..



Vivian Campbell est partout dans ‘Landslide’, ayant ici, bien plus que dans Def Leppard, la liberté de laisser libre court à son jeu de guitare, prouve s’il en était besoin, qu’il en a encore sous le pied.
La première et la dernière minute de ‘Gods and Tyrant’ fait penser à Led Zeppelin. La construction du reste du morceau, et plus particulièrement son refrain, aurait pu figurer sur le Psychotic Symphony de Sons of Apollo. De là à dire que le morceau est progressif, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas, même si l’esprit est présent.
Suivent le speed mais trop répétitif ‘Year of the gun’ et le plus lent mais néanmoins heavy ‘Give the ghost’.
Dès les premières secondes du riff de ‘Sword from the stone’, on se retrouve propulsé dans les années 80 tant cela sonne comme du Dio, à se demander si ce n’est pas un titre de l'époque, retrouvé par hasard au fond d’un tiroir. On retrouve l'écriture des musiciens qui a fait le succès d’un des groupes les plus emblématique du hard rock/heavy metal et sur lequel Vivian Campbell montre toute l'étendue de son talent.
L'énergique ‘Electrified’ et le groovy ‘Love and war’ lorgnent du côté de Skid row tant au niveau des mélodies que du chant d’Andrew Freeman aux intonations très Sebastien Bach.



‘False flag’ et la lourdeur de son intro à la basse nous montre qu’Andrew Freeman peut aussi évoluer dans un registre moins aigu qui lui va plutôt bien, alors que la batterie de Vinnie Appice prend toute la place, ne laissant que peu d’espace à la basse.

L’album se termine sur ‘The light’, titre qui, même s’il est bien interprété, n'a rien de très original.

Phil Soussan et Vinny Appice offrent tout au long de cet album varié, une solide ossature aux morceaux, et permettent à Vivian Campbell de s'en donner à cœur joie sur sa guitare.

Last (in Line) but not least, Andrew Freeman donne avec sa voix puissante, et au même titre que la production signée Jeff Pilson, une touche de modernité.
Si vous aimez le heavy metal classique interprété au cordeau par des musiciens talentueux, II est pour vous. C’est un album varié tant dans les différents styles abordés que dans l'écriture des morceaux qui le compose; toutefois le chant de Freeman, tout puissant soit-il, est assez linéaire et peut générer un sentiment de lassitude après un certain temps d’écoute.
Pour conclure, Last In Line et son album II ne révolutionne pas le monde du heavy metal mais en porte haut le flambeau et lui assure une descendance racée laissant à penser que le genre, et le groupe, a encore de beaux jours devant lui.


Rédigé par Marc le 08/04/2019
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