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How Do We Want To Live
Long Distance Calling - How Do We Want To Live
Titre : How Do We Want To Live
Groupe : Long Distance Calling
Sortie : 2020
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Post-rock

La chronique note de la chronique
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Titres

  • Curiosity Pt. 1 - instrumental
  • Curiosity Pt. 2 - instrumental
  • Hazard - instrumental
  • Voices - instrumental
  • Fail / Opportunity - instrumental
  • Immunity - instrumental
  • Sharing Thoughts - instrumental
  • Beyond Your Limits - instrumental
  • True / Negative - instrumental
  • Ashes - instrumental

David Jordan [guitariste], Florian Füntmann [guitariste], Janosch Rathmer [batteur], Jan Hoffmann [bassiste]

Le groupe de post rock allemand Long Distance Calling commence à avoir une belle discographie. Formé en 2006, le quatuor a sorti trois premiers albums instrumentaux. Une petite révolution a eu lieu en 2013 avec l’introduction de chant au sein du groupe le temps de deux albums. C’est Marsen Fischer qui officiait principalement pour le premier, et Petter Carlsen pour le second. Mais pour leur précédent opus nommé Boundless les germaniques ont décidé de revenir à leur premier amour et de produire un nouvel album instrumental très réussi.. Après avoir sorti son premier live, Stummfilm, en 2019, le groupe est de retour avec son septième album studio, How do we want to live, dont le sujet est l’influence grandissante du numérique dans nos vies, et pour cela plonge dans les entrailles de la science-fiction. L’oeuvre est quasiment instrumentale puisque sur les dix titres qui le composent, un seul, ‘Beyond your limits’, est chanté par l’invité Eric A. Pulverich du groupe Kyles Tolone.

La principale nouveauté est l’utilisation de sonorités électroniques qui sont sans doute adaptées au thème abordé. Les synthés et claviers sont joués par deux musiciens invités, Florian Steppke et Jojo Brunn. Tous les deux ont déjà travaillé avec le groupe par le passé. Les guitares restent par ailleurs toujours largement présentes.

Les titres ‘Voices’ et ‘Fail/Opportunity’ bénéficient de la présence d’un violoncelle joué par Luca Gilles que nous retrouvions aussi sur le live Stummfilm.

L’album commence par le diptyque ‘Curiosity’. De nombreux extraits de voix masculines et féminines se font entendre lors de la première partie avec un “Curiosity is a real bastard” qui revient souvent, sur un fond électronique à la Vangelis. La seconde partie démarre sur un rythme proche de ‘One of these days’ de Pink Floyd, avant de nous entraîner dans diverses atmosphères et rythmes où la guitare s’impose de manière superbe. La voix masculine revient sur le final.

‘Hazard’ propose une mélodie plus facile et accrocheuse avec une belle ligne de basse et toujours ses superbes guitares. Une voix féminine se fait entendre. La guitare se fait puissante sur le final.
Rythme tribal et électronique mènent la danse sur le début de ‘Voices’, le plus long titre de l’album approchant les huit minutes. Les guitares prennent ensuite le dessus alors que d’hypnotiques et étranges vocalises, sans doute artificielles, se font entendre régulièrement.

L’évanescent ‘Fail/Opportunity’ mêle électronique et violoncelle de belle manière.
L’électronique se fait encore entendre en fil rouge sur ‘Immunity’. Entre, les guitares tissent leur toile envoûtante ou font preuve d’une certaine agressivité.
‘Sharing thoughts’ commence par un fond de synthés et des notes de piano avant que la rythmique et les guitares n’apparaissent brusquement, tissant une toile qui vous enveloppe doucement mais sûrement. Quelques mots sont lâchés sur le final par une voix masculine.
Le morceau chanté ‘Beyond your limits’ tend plus vers le classic rock. Le timbre légèrement rocailleux d’Eric A. Pulverich participe sans doute à cette sensation.
Le court ‘True / Negative ’ propose de nombreuses sonorités étranges aux accents industriels et des voix robotiques.
Un nouveau monologue accusant l'humanité d’être la cause principale de la déliquescence de la planète lance le titre final ‘Ashes’ qui propose des sonorités sombres sur un rythme lent dans un premier temps, puis mid-tempo.

long distance calling

L’une des forces de Long Distance Calling est sa capacité de renouvellement. Avec How do we want to live, il parvient encore à étonner. Les allemands maîtrisent toujours l’art de la composition instrumentale. Cependant How do we want to live est plus difficile à appréhender que son prédécesseur et peut dérouter aussi bien que séduire.

Video Hazard :


Video Voices :


Rédigé par Jean-Noël le 07/09/2020
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