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Endless Nights
Michele Conta - Endless Nights
Titre : Endless Nights
Groupe : Michele Conta
Sortie : 2019
Label : AMS Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • È nell’aria - instrumental
  • With you on the walk of my life - instrumental
  • Notte infinita - instrumental
  • Growin’ up - instrumental
  • In riva al mondo - instrumental
  • Fiori nascosti - instrumental

Formation en 2019

Michele Conta [clavier]

Gavin Harrison : batterie
Lele Melotti : batterie
Sergio Pescara : batterie
Gianni Branca : batterie
Ermanno Brignolo : guitare et chant
Max Arminchiardi : guitare
Gianni Cicogna : basse
Leonardo Plumbini : violoncelle
Effe Quartet : violoncelle, alto et violon

Quand le claviériste compositeur de Locanda delle fate s’adjoint les services du batteur de The Pineapple Thief, nous nous devons d’y jeter une oreille attentive. Michele Conta sortait en 2019 son premier album solo intitulé Endless Nights avec de nombreux musiciens à ses côtés dont Gavin Harrison. Six titres où les claviers sont à l’honneur pendant un peu moins de quarante minutes.

Malgré l’âge et l’expérience de notre italien, l’album dégage une impression de naïveté (‘With You On The Walk Of My Life’) qui me met mal à l’aise. Gavin Harrison, un batteur à l’inventivité pourtant sans limites, est clairement sous-employé dans ‘E Nell’Aira’.

Endless Nights est un album pour claviers même si vous entendrez également des guitares et des basses. Des claviers aux sonorités souvent très eighties à la Wakeman qui me hérissent quelque peu. Même le piano semble enregistré sur un instrument numérique. Et dans la liste des autres reproches que je pourrais faire à cet album, pourquoi chanter en anglais alors que l’italien aurait été cent fois préférable comme dans ‘In Riva Al Mondo’ ?

Trois instrumentaux ‘E Nell’Aira’, ‘Notte Infinita’ et ‘Fiori Nascoti’ (encore que ce dernier s’achève par quelques secondes de voix) encadrent trois pièces chantées. Le piano y est à chaque fois mis en valeur, accompagné d’instruments à cordes (violoncelle de Leonardo et cordes de Effe Quartet) ou de choeurs numériques. Par dessus se greffent des guitares, une basse, parfois de la batterie, des claviers ainsi que quelques bruitages anecdotiques comme la foudre ou les cloches qui servent d’ouvertures respectivement à ‘E Nell'Aria’ et ‘In Riva Al Mondo’.



Au milieu des cette avalanche de remontrances subsiste tout de même quelques bonnes surprises : le premier morceau ‘E Nell'Aria’, qui débute piano, décolle rapidement sur des riffs de guitares bien envoyés par Ermanno Brignolo qui en font une pièce à la dynamique redoutable, et ‘Et In Riva Al Mondo’ se révèle la chanson la plus plaisante de l’album, simple, romantique et très italienne.

Michele compose un rock progressif léger, presque pop rock, sur des titres chantés et des instrumentaux qui font figure de B.O. pour les Feux de l’amour, comme le dernier morceau ‘Fiori Nascoti’. Endless Nights manque de matière et de profondeur pour nourrir le vieux prog head que je suis devenu, et si la musique n’écorche pas les oreilles, elle n’étanche pas ma soif.


Rédigé par Jean-Christophe le 29/10/2020
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