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White Rainbow
Mostly Autumn - White Rainbow
Titre : White Rainbow
Groupe : Mostly Autumn
Sortie : 2019
Label : Universal
Format : CD
Genre : Néo-progressif

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Titres

    Formation en 1996

    Iain Jennings [guitariste]

    White Rainbow, le dernier album de Mostly Autumn, rend hommage à l’un d’entre eux, le guitariste Liam Francis Davison, décédé fin 2017. Des funérailles viking pour l’un des membres fondateurs du groupe, présent à leur côté de manière quasi ininterrompue pendant dix-huit ans.

    Si aujourd’hui nous vous parlons enfin de ce groupe et de cet album, c’est qu’ils joueront le 27 octobre Chez Paulette. Il était temps de les découvrir avant d’aller les écouter à Pagney-Derrière -Barine. Alors faisons les présentations : le groupe, originaire de York, est né en 1995. Des membres fondateurs, ne subsistent aujourd’hui que Bryan Josh et Iain Jennings. Leur discographie, forte de treize albums studio, est très inspirée par la musique de Pink Floyd et possède de forts accents celtiques.

    Mostly Autumn

    Le dernier disque en date, White Rainbow, frise la bagatelle des quatre-vingts minutes avec seulement onze titres, dont une pièce de choix qui a donné son nom à l’album. Aux côtés de Bryan et de Iain, nous trouvons aujourd’hui Olivia Sparnenn-Josh au chant et claviers, qui a remplacé Heather Findlay en 2010 et épousé Bryan, Andy Smith à la basse, Henry Rogers à la batterie et percussions, Chris Johnson au chant, guitares et claviers, Angela Gordon à la flûte et aux choeurs, et enfin Troy Donockley aux flûtes et sifflets.

    Duo de chant masculin et féminin, guitares à la Gilmour, claviers symphoniques, mélodies gaéliques, le groupe ferait presque cliché aujourd’hui s’il n’existait depuis si longtemps. J’ai cru comprendre que leurs premiers albums sonnaient plus celtiques que les derniers, je trouve cependant que leur musique possède encore un peu du feu sacré de la Samain, notamment dans les deux premiers morceaux où joue Troy et dans le phrasé de Bryan et Olivia.

    Les paroles de l’album hésitent entre poésie et évocation de souvenirs, les souvenirs partagés par Bryan et Liam tout au long de trente-huit années d’une grande amitié. La musique va du prog celtique (‘Procession’, ‘Viking Funeral’, ‘Up’ et ‘Gone’) au cinématique ‘Burn’ en passant par des ballades progressives (‘Run For The Sun’, ‘Young’), s’énervant un peu avec ‘Into The Stars’, puisant dans le prog symphonique son ‘Western Sky’ et empruntant à Genesis ou Pink Floyd ‘The Undertow’.

    Pour finir, parlons de ‘White Rainbow’, ce photométéore lunaire servant d’illustration à l’album. Un titre marathon de vingt minutes à la Pink Floyd, chanté par Bryan, passant de la guitare acoustique et orgues à un couplet nettement plus hard FM après un pont au piano. Puis, abruptement, le titre s’embarque dans un instrumental pas franchement convainquant sur lequel se raccroche la voix d’Olivia : “Go slow as you break this land”. Et ne craignant pas tout absence de transition, Bryan reprend le micro avec une guitare sèche pour terminer finalement le titre en explosion progressive.

    White Rainbow ne m’a pas complètement convaincu, comme son titre album un tantinet bancal. Par contre, des morceaux comme ‘Up’, ou ‘Gone’ et bien entendu ‘Viking Funeral’ m’ont transporté. A l’occasion j’écouterai d’autres albums de Mostly Autumn et j’irai les voir Chez Paulette le 27 octobre.


    Rédigé par Jean-Christophe le 06/08/2019
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