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Good Morning Dystopia
Osta Love - Good Morning Dystopia
Titre : Good Morning Dystopia
Groupe : Osta Love
Sortie : 2014
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Space rock

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Titres

  • Prologue
  • Fragile Freedom
  • Alienation
  • Subway
  • Red Sky
  • Insomnia
  • The Guards
  • Alaska
  • Shine
  • Epilogue

Formation en 2013

Tobias Geberth [clavier], Leon Ackermann [batteur], Marcel Sollorz [clavier] depuis 2015, Oliver Nickel [] depuis 2015

Osta Love, ce sont deux amis, Tobias et Leon et une passion pour les mélodies floydiennes. Après un premier album numérique, Colours en 2011, ils se lancent dans Good Morning Dystopia, un concept autour de la vie urbaine, de la sécurité et du big brother de la société et qui s'achève par une fuite vers de grands espaces plus libres (Alaska). Un album auto financé qui est sorti chez nos amis allemands de Progressive Promotion Records en 2013.

On retrouve les délicates arpèges de Porcupine Tree à la guitare, les claviers de Pink Floyd, un chant entre Wilson et Waters et la touche toute particulière du duo comme l’usage fréquents de sons d’instruments à cordes.

Leon Akerman est à la batterie, Tobias Geberth au chant, guitares, basse et claviers. On trouve également sur cet album Florian Hauss au piano sur Red Sky, Gregor Nicolai à la basse sur Fragile Freedom et Sarah Gretch, la voix à la fin d’Alaska.

Dix titres et une seule grande pièce, The Gards. Ils se boivent comme du petit lait, normal vous me direz puisque le genre musical est archi connu. C’est vrai, Good Morning Dystopia ne va pas changer la face du prog ni même devenir un album de référence, mais qu’importe puisque l’on embrasse leur musique tout de suite, si aisément, c’est tout simplement divin. De temps en temps il faut savoir se faire plaisir sans se prendre la tête, et croyez moi, avec cet album, je me suis fait plaisir.

La Prologue lance une gros son 70’s très Western. Le Chant léger de Tobias s’accorde à merveille avec cette ambiance floydienne qui se met en place. Des éléments symphoniques viennent enrichir la composition, le petit plus de Osta Love qui ne laisse pas indifférent.

Fragile Freedom continue avec une guitare à la Wilson et une ryhtmique très PorcupineTree, Gregor nous la joue Colin Edwin. Le double héritage est consommé mais au delà des ressemblances, sachez écouter les subtiles différences comme les claviers de Tobias.

Alienation prend quelques libertés par rapport aux modèles, Osta Love n’est pas un cover ni un tribute band mais bien un groupe si vous en doutiez. Goûtez basse et batterie, les éléments symphoniques. Même si le chant fait Roger Waters, la musique possède une identité nouvelle qui emprunte un peu aux géants, des motifs connus et habilement utilisés. On se sent étonnamment en sécurité dans cette musique connue et nouvelle à la fois.

Red Sky est un titre à part qui s’intègre à la perfection, le rythme, le chant, le son de guitare, ici tout est différent, références aux années psychédéliques, Florian nous gratifie d'un touché jazz au piano et la guitare part sur un air presque gitan. Le mélange est savoureux, subtil et très réussi, mon titre préféré. Osta Love revient aux classiques avec Insomnia, très The Wall par certains aspects mais qui glisse du Eagles et de la flûte traversière puis un final chant et guitare acoustique aussi beau qu’inattendu.

Avec Guards nous attaquons le titre fleuve de plus de neuf minutes, mélange de Crimson et Floyd, un peu pesant je dois l’avouer. Puis pause aérienne de courte durée et les gardes, en rangs, reviennent, avançant au pas de l’oie. Tout ceci s’achève plus légèrement, une grande pièce qui passe relativement vite malgré son manque de complexité. Elle ne marquera pas vraiment l’album, dommage.

Mais Alaska vient corriger tout cela. Il pourrait presque être joué par un quatuor à cordes avant que Guilmour se pointe. J’adore son contraste, sa finesse, son ambiance. Avec Red Sky c’est le meilleur d’Osta Love. Shine poursuit dans sa traine floydienne, comme une même pièce étendue qui offre la part belle au piano électrique. On s’attendrait presque à entendre Venetta Fields et Carlena Williams pousser les chœurs.

Epilogue clôture l’album de manière assez prévisible, presque banale mais homogène avec le reste de l’album.

Même si Tobias et Leon ne font pas de démonstration technique époustouflante, leur album Good Morning Dystopya est de très belle facture. On y entre aisément, on en sort à regret. Malgré d’évidentes références à Pink Floyd, ils savent nous surprendre agréablement avec Red Sky ou encore Alaska. Si vous êtes floydien dans l’âme, écoutez cet album, vous devriez aimer comme moi.


Rédigé par Jean-Christophe le 24/01/2014
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