Titre : Into my dreams
Groupe : Perpetual Escape
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Heavy progressif

La chronique

Titres

• Wisdom of a Child - instrumental
• Sin Six
• Outer Heaven
• These Days
• Roots Of Mankind
• The Tale Of The Lost Souls
• You Are The One
• Duty Memories
• Into My Dream

Formation en 2010

Laurent Weiss [], Anaïs Sieffert [], Greg de Frutos [], Florian Millot [clavier,batteur], Julien Obergfell []

Ils habitent Strasbourg, une fille et quatre garçons, jouent ensemble depuis 2010, ont composé deux EP, Heavy Face en 2010 et In Search of Light en 2012 et arrivent cette année avec leur premier album intitulé Into My Dreams. Leur nom ? Perpetual Escape. Leur musique ? Du heavy progressif parfois très rock où pointent des influences diverses telles que Pink Floyd et Genesis. Deux voix anglaises partagent le micro, celles de Laurent et d’Anaïs. Autre particularité de la formation, le batteur Florient est également aux claviers.



Into My Dreams, du haut de ces cinquante minutes, comporte neuf pièces assez courtes et un très grand format de dix sept minutes portant le nom de l’album. Très orienté rock, Into My Dreams privilégie les guitares aux claviers, de toute manière, ils n’auraient guère d’autre choix en live à moins de jouer sur bande ou d’engager un extra. Cela n’empêche pas ‘Outer Heavens’ de s’enrichir d’effets sonores et de voix enregistrée et ‘Wisdom Of Child’ de flirter avec des guitares à la Gilmour et des claviers à la Wright.

C’est d’ailleurs avec ce titre que Perpetual Escape annonce la couleur au début de l’album: “Nous sommes un groupe de rock progressif”, développant une atmosphère floydienne pleinement assumée sur ce court instrumental. Et que dire de cette pièce très ambitieuse, ‘Into My Dreams’, riche en sections instrumentales brillantes qui mélangent de nombreuses influences, de Genesis à Pink Floyd. La pièce la plus aboutie de cet album qui justifie à elle seule la découverte de ce groupe alsacien.

Coincés entre les deux, sept morceaux allant de quatre à six minutes, souvent directs si on oublie ‘These Days’ qui, après un démarrage très pop rock, s’abandonne aux joies de l’alternatif progressif. Guitares saturées et rageuses n’empêchent pas des passages plus éthérés comme ‘Roots Of Mankind’ où le chant d’Anaïs rencontre celui de Laurent, le progressif résistant face aux assauts du hard rock. Cette écriture se retrouve également sur ‘The Tale Of The Lost Souls’ ou ‘Duty Memories’

Le reproche viendra, une fois encore, d’une diction anglaise perfectible qui nuit à la fluidité du chant. Combien de fois faudra-t-il dire et écrire que chanter en anglais ne sonne pas forcément mieux et n’ouvre pas plus de portes, parfois c’est tout le contraire. C’est particulièrement flagrant sur ‘You Are The One’ et ‘Sin Six’. Il n’en reste pas moins que ce premier album contient de très belles pièces, ‘Into My Dreams’ bien évidemment, le premier titre ‘Wisdom Of Child’ ou ‘Duty & Memories’ dans un registre plus rock.

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Video :

Rédigé par Jean-Christophe le 12/06/2016