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The Endless River
Pink Floyd - The Endless River
Titre : The Endless River
Groupe : Pink Floyd
Sortie : 2014
Label : Inconnu
Format : CD
Genre : Space rock

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Titres

  • Things Left Unsaid - instrumental
  • It's What We Do - instrumental
  • Ebb And Flow - instrumental
  • Sum - instrumental
  • Skins - instrumental
  • Unsung - instrumental
  • Anisina - instrumental
  • The Lost Art Of Conversation - instrumental
  • On Noodle Street - instrumental
  • Night Light - instrumental
  • Allons-Y(1) - instrumental
  • Autumn '68 - instrumental
  • Allons-Y(2) - instrumental
  • Talkin' Hawkin' - instrumental
  • Calling - instrumental
  • Eyes To Pearls - instrumental
  • Surfacing - instrumental
  • Louder Than Words

Formation en 1964


The Endless River

Pink Floyd - Grande Bretagne - 1965

Discographie studio :

A Saucerful of Secrets - 29 juin 1968
More - 27 juillet 1969
Ummagumma - 25 octobre 1969
Atom Heart Mother - 10 octobre 1970
Meddle - 30 octobre 1971
Obscured by Clouds - 3 juin 1972
The Dark Side of the Moon - 23 mars 1973
Wish You Were Here - 15 septembre 1975
Animals - 23 janvier 1977
The Wall - 30 novembre 1979
The Final Cut - 21 mars 1983
A Momentary Lapse of Reason - 7 septembre 1987
The Division Bell - 30 mars 1994
The Endless River - 10 novembre 2014

Membres actuels :

David Gimour : chant, guitares, claviers
Nick Mason : batterie, percussion

Tout le monde connaît Pink Floyd, son histoire, ou du moins The Wall. Qui n’a pas écouté Dark Side Of The Moon ? Certains les ont même vus en concert avant ou après la longue procédure qui divisa Waters et le reste du groupe. Pour beaucoup, Pink Floyd cessa d’exister après The Final Cut qui porte bien son nom, le reste étant souvent considéré comme de la soupe, agréable mais si loin du génie fondateur de Syd Barrett et Roger Waters, le space rock psychédélique.

Après un très long silence, les Floyd reviennent avec The Endless River. Un nouvel album ? Non. Des fonds de tiroir, des rushs, des bouts de trucs dans un joli emballage, assurément pour faire fonctionner la planche à billets des vieux cons nostalgiques comme moi qui achèteraient n’importe quoi pourvu que ce soit estampillé Pink Floyd. J’avais Discovery, il me fallait Endless, non content d’un CD, l’édition CD/DVD était indispensable. Le pauvre pigeon…

Mais le pire c’est que sachant tout ça, le pigeon roucoule de joie en recevant son colis, le déballe fébrilement, le contemple et met la galette dans le lecteur CD. Et là, surprise, ce n’est pas si mauvais que cela. Ce sont des rushs, 17 plus une chanson, mais des chutes biens emballées, pas comme le making of de Brave (que j’adore) où Marillion vous livrait en vrac tous leurs essais. Là, on croirait presque entendre des titres, sauf que c’est assez court, 18 titres, un CD, vous savez compter je suppose…

Honnêtement je m’attendais à du matériel pâte molle, génération The Division Bell, n’ayant plus rien à dire mais gardant encore une jolie matière. Il y en a, comme “Louder Than Words”, le seul titre chanté, mais il y a de la génération plus ancienne avec “It’s What We Do” qui semble tout droit sorti de Wish You Were Here et qui est presque un achevé contrairement au suivant où David joue avec une guitare, joli mais sans aucun intérêt. “Sun” tourne en rond inutilement alors que sur “Skins”, c’est le grand pied quand Nick Mason s’éclate sur la batterie, le genre d’enregistrement quasi unique de Pink Floyd que l’on ne retrouve que sur le Live At Pompei. C’est hélas beaucoup trop court. Les deux titres qui suivent sont juste chiants, l’un donne envie de relancer la pêche à la baleine, l’autre d’interdire le saxophone dans le rock. Bon d’accord, je suis inutilement méchant, je l’avoue…

De “The Lost Art Of Conversation” à “Talkin’ Hawkin’”, nous avons des petits bouts de rien, des essais, des sons. Nous tombons sur l’improbable “Allons-y” où l’on voudrait crier “Olé” à chaque reprise, sans doute un retour arrosé de vacances sur la Costa Del Sol. Ces chutes n’ont que l’intérêt du passionné collectionneur et ne présentent, même musicalement aucune utilité exception faite de la dernière piste avec la voix de Stephen Hawking qui aurait pu donner quelque chose s’ils avaient creusé un peu. “Eyes To pearl” démarrait bien, on regrettera qu’ils n’aient pas été là aussi plus loin, il y avait de belles idées à exploiter contrairement à ce “Calling” totalement creux.

“Louder Than Words” est une des ces chansons génération post-Waters, soupe bien faite avec une guitare magnifique, des chœurs pour remplir, une batterie chiante et la voix terne de Gilmour, le truc où on s’ennuie ferme, mais il y a un public pour ça, en mon temps j’ai même aimé ça alors bon....

Dans tout ce fatras joliment présenté, se cachent quelques pistes qui retiennent l’attention, pas beaucoup mais quand même. La production est exemplaire, le packaging réussi, alors si vous faites partie des grands malades du groupe et que vous désirez financer la maison de retraite de Gilmour et Mason, n’hésitez pas, vous leur ferez plaisir et soulagerez votre portefeuille de quelques euros. Mais sachez-le, l’achat n’est absolument pas indispensable, soyons clair, ce n’est pas un album.

A la première écoute j’ai été emballé honnêtement, à la quatrième, j’ai rangé l’objet, content de l’avoir, mais en ayant hélas déjà fait le tour, pour un Pink Floyd, quatre écoutes, c’est comment dire, un peu court quand même.

Quelques mots du DVD qui l’accompagne. Il contient des extraits vidéos moches filmés en studio qui permettront de découvrir de nouveaux rushs. Également trois pistes non présentes dans l’album, juste en audio et l’album lui-même en haute définition, mais sans une image pour rendre cala plus joli, franchement, le DVD ne vaut pas tripette.

Site : http://www.pinkfloyd.com/

Facebook : https://www.facebook.com/pinkfloyd

Vidéo officielle :


Rédigé par Jean-Christophe le 13/11/2014
Commentaires

L'Upload n'est pas un crime, lorsqu'avant on avait la possibilité d'aller chez notre petit disquaire préféré et passer du temps à écouter des vinyles au casque ou dans une cabine acoustique, on achetait si ça nous plaisait ou on n'achetait pas... Maintenant, je considère que l'Upload lorsqu'il est possible, permet de faire la même chose. Parole de mélomane, quand ça me plait j'achète ! Et l'upload passe à la corbeille d'une manière ou d'une autre.
Le 19/10/2015 par scarster

Je rejoint Marco dans ses propos, j'ai fait de même, je l'ai "uploadé", écouté puis acheté (le coffret avec le DVD). C'est du Floyd un point c'est tout. Il fallait s'y attendre, c'est de la période "The Division Bell", donc on est dans la partie plus "commerciale" de leur musique. Je prend du plaisir à écouter cet album, par contre le DVD n'est pas au top et il est destiné aux fans purs et durs, ceux qui prennent tout du groupe, même les bootlegs au son pourri !
Le 18/11/2014 par scarster

Oui il fallait s'y attendre, et on s'y attendait.
Le 18/11/2014 par Neoprog

Apparemment pour le même prix, il vaut mieux investir dans le projet 'Nature' de Pascal Escoyez qui a l'air assez trippant et bien mieux approfondi. Et puis je suis assez d'accord que si c'est pour financer leur maison (158 pièces) de retraite... Je dit pas d'accord!
Le 14/11/2014 par Chris

Oui Chris, Nature est infiniment meilleur, en fait ce n'est même pas comparable.
Le 14/11/2014 par Neoprog

Je ne vais pas polémiquer outre mesure Marco, mais même si Gilmour n'est pas à plaindre, comment dire uploader le CD c'est tuer une industrie déjà moribonde. Certains artistes rament suffisamment pour que l'on ne piratent pas leur musique.
Le 14/11/2014 par Neoprog

Je prends ce que la vie peut m'offrir de cure de jouvence.
J'ai uploader le CD depuis +/- 10 jours avant sa sortie officielle (vilain va !) et j'ai eu le temps de l'écouter avant de l'acheter.
Ça m'a plus, c'est du Floyd, ça sent bon ce que j'aime, c'est du floyd, c'est du Floyd, c'est du Floyd ... alors avec ou sans Water, what else ?
Le 13/11/2014 par Marco