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Now We Have Power
Sanguine Hum - Now We Have Power
Titre : Now We Have Power
Groupe : Sanguine Hum
Sortie : 2018
Label : Bad Elephant Music
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • The View Part 1
  • The View Part 2
  • Skydive
  • Retreat
  • Speak To Us
  • Devachan Don
  • Pen! Paper! Pen! Paper!
  • Flying Bridge
  • Bedhead
  • Quiet Rejoicing
  • Speech Day
  • A Tall Tale
  • Flight Of The Uberloon
  • Swansong

Joff Winks [chanteur], Matt Baber [clavier], Brad Waissman [bassiste], Andrew Booker [batteur] jusque 2016

Laurent vous parlait il y a peu de Matt Barber et de ses suites pour piano et électronique. Sachez que Matt est également le claviériste de Sanguine Hum, un groupe atypique dans la mouvance progressive. Ils sortaient Now We Have Power chez BEM le 12 octobre, leur quatrième album studio à ce jour.

Après la lumière, voici la puissance. Un peu plus d’une heure tout en subtilité pourtant, entre prog, jazz et alternatif sous les doigts du talentueux Matt, porté par la fragile et belle voix de Joff et les quatre cordes bondissantes de Brad. Voici un groupe qui, comme le bon vin, se bonifie avec les années. Après un prometteur Diving Bell en 2011, ils nous ensorcelaient avec Feel Weight of the World en 2013, et si nous sommes passés à côté de Now We Have Light (2015), nous ne manquerons pas Now We Have Power.

Sanguine Hum en live

La trompette de Mark Kesel s’invite sur deux titres, ‘Behead’ et ‘Flight of the Uberloon’. A la batterie, nous retrouvons Paul Mallyon qui a officié pendant dix années dans le groupe avant de continuer seul son chemin, et nous entendrons également la voix de Kimera Sajn sur ‘Speech Day’.

Tout au long des quatorze pièces qui constituent l’album, la musique du trio, saupoudrée de plages vocales, est à l’honneur. Des titres relativement brefs, en moyenne quatre à cinq minutes dans lesquels se glissent plusieurs interludes instrumentaux : le long ‘Skydive’, le délicat ‘Retreat’, le jazzy déjanté ‘Pen! Paper! Pen! Paper!, l’expérimental ‘Flying Bridge’, le bondissant ‘A Tall Tale’, et bien entendu ‘Flight Of The Uberloon’ avec sa trompette. Le morceau le plus long s’intitule ‘Devachan Don’, des notes aériennes de piano, une basse ronde jazzy, une délicate guitare acoustique et quelques riffs saturés qui tendent le trampoline sur lequel rebondit gracieusement la voix de Joff.

Dire que j’ai été subjugué par le piano de ‘Retreat’ et ‘The View Pt 1’, ébloui par la trompette dans ‘Flight Of The Uberloon’, envoûté par ‘Devachan Don’, agréablement intrigué par l’étonnant ‘Speech Day’, ne rendra pas justice à la beauté de Now We Have Power. L’album fait un parcours sans faute de la première à la dernière note, et la seule question qui se pose aujourd’hui est la suivante : pourront-ils composer un plus bel album dans le futur ? Car Now We Have Power est tout simplement parfait.


Rédigé par Jean-Christophe le 19/10/2018
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