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The Inner dragon
Silver Lining - The Inner dragon
Titre : The Inner dragon
Groupe : Silver Lining
Sortie : 2004
Label : Musea records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Fall
  • Overture
  • Opaline
  • The Morning Dew
  • Castaways
  • The Inner Dragon
  • The Desert Gates
  • A Powerful Wand
  • Years
  • Lovestalgia
  • The Feast
  • Finale

Formation en 1998


The Inner Dragon est l’unique album du groupe Lyonnais Sylver Lining. Sorti en 2004 chez Musea, il est encore miraculeusement disponible. Un concept album progressif, conté plus que chanté, un projet à part qui pourra ravir ou agacer selon.

Pour ma part, le concept m’a séduit pour de nombreuses raisons: une musique aérienne relativement élaborée, une violoniste (hélas décédée depuis) qui donne à l’album une teinte à la Gwendal (pour ceux qui connaissent ce groupe de musique celtique breton), une guitare jouée sans les moufles avec un son assez floydien parfois, des claviers assez présents mais sans se la jouer à la Wakeman, bref du bon matériel.

Les douze titres totalisent un peu plus de soixante minutes, trois pièces de belle taille, Opaline, The Inner Dragon et Finale.

Mais qui se trouve derrière Silver Lining ? Des musiciens de la région lyonnaise avec Thierry Sportouche au chant qui travaille à la rédaction d’un magasine de progressif, Nicolas Mourachko aux guitares et chœur, Pascal Indelicato au piano et claviers, Annie Morel au violon et chœur et enfin Michel Mourachko à la basse. Sur The Inner Dragon Alain descombes joue de la batterie et Serge Tziganov de la basse freetless.

Je parlais de Gwendal au début. Ecoutez donc The Morning Dew et vous comprendrez, un petit air celtisant avec un violon très présent, ça vient de là. Profitez au passage du solo de basse freetless suivi de la guitare puis des claviers, le tout agrémenté par le violon brillant, du bonheur.

Il y a sur cet album de nombreuses d’influences, folkloriques, jazzy, orientales et fatalement progressives. Une musique sans prise de tête, absolument pas prétentieuse, qui s’écoute aisément en fond comme en immersion, le genre de CD à rapprocher de Crossing The Desert, autre perle de la même époque.

Certes l’accent anglais est de Lyon et le chant manque de professionnalisme, mais pour être honnête, cela ne me dérange pas outre mesure, et vous savez combien je peu être pénible avec ça. La musique, très présente, compense amplement ce petit défaut.

Du côté de mes titres favoris il y a The Morning Dew, Opaline et Finale qui possèdent tout deux une belle durée et beaucoup d’instrumental. L’autre pièce ambitieuse, The Inner Dragon tient un peu moins bien la route même si elle comporte de très beaux passages. The Desert Gates est magnifique, planant, tout simple avec la voix de Jimmy pour les chœurs orientaux. Il y a également un vilain petit canard, le morceau sur lequel je n’accroche pas, il en faut bien un, c’est Castaways malgré un beau début au piano.

Inner Dragon est une curiosité, venue d’une période où les possibles étaient plus nombreux, où les projets fleurissaient sans toujours prendre racine. L’album est un indispensable dans sa discographie progressive française.

Le groupe parle de la sortie d'un DVD pour bientôt.


Rédigé par Jean-Christophe le 13/12/2013
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