Titre : enter the sirk - us
Groupe : Sirk
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif

La chronique

Titres

• The Box and the Anthill
• Enter the Sirk : Us
• Ignite the Stellar Drive
• Life

Formation en 2011

Tous les ans, je passe par Aix-les-Bains pour me rendre dans les Alpes de Haute Provence sans me douter, que sur la route des vacances, je croise un groupe de métal progressif. Sirk est né en 2011 de la rencontre de Bruno et de François, respectivement guitariste et batteur. Steve (claviers) les rejoint bientôt et aujourd’hui le groupe compte cinq membres avec Christian au chant et Marco à la basse. Leur musique se revendique de Dream Theater et de Pink Floyd, et ils s'apprêtent à sortir un premier album quatre titres.



‘The Box and the Anthill’ rugit de riffs épais, d’orgue et passages presque grunt de Christian. Du hard rock métal prog qui raconte l’emprise de la Boite sur l’esprit des humains qui perdent progressivement leur identité. Un titre puissant, bien amené, qui s’écoute comme on lit une histoire.

‘Enter the Sirk : Us’, excusez le jeu de mot, construit tout d’abord une atmosphère oppressante avec la basse de Marco et les claviers de Steve avant de prendre un virage métal scandé et de finir à la Bouglione.

Ma passion immodérée pour les moustachus en scaphandre s’arrachant à l’attraction terrestre sous cinq G n’est sans doute pas étrangère à ce coup de coeur, ‘Ignite the Stellar Drive’. Une pièce planante de dix minutes aux claviers à la Vangelis, avec du piano et de délicates notes de guitare.

Enfin, avec ‘Life’ nous plongeons dans un métal progressif échevelé. Vingt-sept minutes en quatre parties avec force de changements de rythmes dans la première (un peu décousue), suivie d’une section floydienne où Bruno nous régale d’un long solo puis la musique revient au métal progressif pour conclure. La pièce, très ambitieuse, manque sans doute un peu de ressort pour captiver de bout en bout mais la seconde partie vaut assurément le détour.

Enter the Sirk : Us est un album métal progressif, chanté en anglais, où les claviers volent bien souvent la vedette aux autres instruments. Le chant comme la production (la caisse claire ressort trop) sont perfectibles et le dernier titre est un tantinet trop ambitieux. N’empêche que ce premier album est prometteur et original. A découvrir donc.

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Rédigé par Jean-Christophe le 13/12/2016