Titre : The Magister
Groupe : Stein
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif
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La chronique

Titres

• Château Pèlerin Part I - instrumental
• Burnt Corals - instrumental
• Hopeless Warrior - instrumental
• The Arrival of The Magister - instrumental
• Shadows and Dust - instrumental
• Wistful - instrumental
• Red - instrumental
• Château Pèlerin Part II - instrumental
• Voyage of The Magister - instrumental
• Nahia - instrumental
• Château Pèlerin Part III - instrumental
• Departure - instrumental

Formation en 2016

Tal Rubinstein []

Musiciens :

Hod Sarid - batterie
Amit Shtriker - basse
Eran Zilberbuch - claviers, chœurs
Maya Menachem - chant
Ray Livnat - chœurs
Maayan Bramson - flûte

Parler de la fin du règne des croisés dans un concept album israélien semble un exercice délicat à l’heure où les subventions artistiques risquent d’être indexées sur le nombre de performances dans les colonies.

The Magister, composé par Tal Rubinstein, je l’ai découvert au hasard de mes pérégrinations sur Internet. L’album douze titres, principalement instrumental, où Tal joue de la guitare accompagné de nombreux autres musiciens, marie progressif classique, musique médiévale et touches de métal. Guitares, basse, batterie, claviers, flûte et chants construisent quarante neuf minutes de musique mêlant Genesis et Pink Floyd en passant par Arcade Messiah.



L’artwork, en noir et blanc, représente les tours d’un château perdu dans les branchages ou un croisé sur sa monture si vous changez de point de vue. Les emprunts sont légion dans The Magister et, sorti de quelques titres comme ‘Château Pélerin Part. I’ ou ‘Wistful’, vous vous retrouverez en territoire conquis. Très progressif à la Genesis, un peu médiéval (‘Red’,’Château Pélerin Part. I, II et III’), un peu métal (‘Red’) et chanté avec la voix de Maya sur une mélodie sans paroles (‘Nahia’), Stein combine les styles pour donner du rythme à sa musique. Le résultat sonne plutôt bien et reste très confortable. Le jeu de guitare de Tal Rubinstein occupe une belle place dans l’album sans éclipser les autres artistes comme par exemple les claviers genesissiens de Eran Zilmberbuch ou la flûte de Maayan Bramson.



On peut reprocher à Tal de coller trop souvent aux partitions de Genesis comme sur ‘Voyage of The Magister’. Rien de vraiment nouveau sous le soleil avec The Magister, un peu dans la lignée de The Rome Pro(G)jet, l’album de Stein n’en reste pas moins un voyage musical agréable qui réveille la nostalgie du rock progressif que Genesis nous offrait dans les années soixante dix.

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Bandcamp :

Rédigé par Jean-Christophe le 08/08/2016