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The Night Siren
Steve Hackett - The Night Siren
Titre : The Night Siren
Groupe : Steve Hackett
Sortie : 2017
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

  • Behind the Smoke
  • Martian Sea
  • Fifty Miles from the North Pole
  • El Niño
  • Other Side of the Wall
  • Anything but Love
  • Inca Terra
  • In Another Life
  • In the Skeleton Gallery
  • West to East
  • The Gift

Steve Hackett [guitariste]

Musiciens :

Steve Hackett - guitares électriques et acoustiques, oud, charango, sitar guitar, harmonica, chant (1 – 11)
Roger King - claviers et programmation (1 – 10)
Amanda Lehmann - chant (1,2,3,6,7,8,9,10)
Christine Townsend - violon, alto (3, 4, 5, 7, 9, 10)
Rob Townsend - saxophones, flûtte, flageolet, quena, duduk, clarinette (1, 4, 7, 9)
Gary O’Toole - batterie (3, 4, 10)
Nick D’Virgilio - batterie (2)
Gulli Briem - batterie, cajon, percussions (7,9)
Mira Awad - chant (10)
Leslie-Miriam Bennett - claviers (11)
Troy Donockley - Uilleann pipes (8)
Dick Driver - double basse (3,4,5,7)
Nad Sylvan - chant (7)
Kobi Farhi - chant (10)
Benedict Fenner - claviers et programmation (11)
Jo Hackett - chant (10)
John Hackett - flûte (2,10)
Ferenc Kovács - trompette (3)
Sara Kovács - didgeridoo (3)
Malik Mansurov - tar (1)

Je préfère le préciser d’emblée. Je ne suis pas du tout un spécialiste de la longue carrière solo de Steve Hackett. Bien sûr, je connais son travail avec Genesis dont la reprise du répertoire ces dernières années lui a permis de faire des tournées plus importantes. Les seules vraies oeuvres solo du guitariste que j’ai écoutées datent des années 80. A la même époque, j’avais aussi écouté le GTR où il s’était associé à Steve Howe. Il se trouve que je n’avais pas été vraiment séduit. Je n’ai donc pas forcément chercher à écouter une des nombreuses oeuvres qui ont suivi et l’occasion ne s’était pas vraiment présentée d’en écouter une jusqu’à l’arrivée de cette proposition de chronique.
La sortie de ce The Night Siren, le 25ème solo, me permet donc de découvrir ce que nous propose aujourd’hui ce légendaire guitariste.
Dans un monde qui cherche à se cloisonner, The Night Siren se veut une ode à l’ouverture et au melting pot nous invitant à un voyage musical sans frontières auquel participent de nombreux artistes de nationalités très diverses. L’album a par ailleurs été enregistré dans de différents endroits autour du globe.

L’aspect world music est donc un élément important de l’album, croisé avec des éléments symphoniques associés à un aspect rock, lui-même dominé par la guitare majestueuse du sieur Hackett qui joue aussi de quelques instruments exotiques tels le charango, la sitar, l’oud ou un instrument un peu plus classique comme l’harmonica.
Les compositions sont signées de Steve hackett ainsi que de sa femme Jo et de son vieux complice Roger King.
Les thèmes de certaines chansons sont directement influencés par des événements particuliers comme ‘Fifty miles for the north pole’ qui évoque un concert auquel il a participé en Islande, ou ‘Inca terra’ qui a été inspiré par un voyage dans les Andes avec sa femme. D’autres abordent des problèmes actuels comme la famine et la guerre qui entraînent des migrations de population, thème de ‘Behind the smoke’.

steve hackett

The Night Siren comprend onze titres pour cinquante minutes. L’album commence par le puissant et symphonique ‘Behind the smoke’ qui a quelques relents de ‘Kashmir’. La guitare de Steve fait déjà des merveilles et des éléments world viennent s’intégrer.
‘Martian Sea’ est un titre joyeux et enlevé. Le final instrumental est plus sombre.
Après un début jazzy et groovy, ‘Fifty miles from the north pole’ développe des atmosphères évanescentes et propose aussi quelques riffs bien appuyés sur la deuxième partie.
‘El Nino’ est un maelstrom instrumental des plus réussis avec des percussions tribales sur lesquelles la guitare dessine des arabesques avec quelques interventions de claviers orchestraux.
‘Other side of the wall’ est dominé par la guitare acoustique et un chant doux.
‘Anything but love’ est sans doute le titre qui mélange le plus de styles musicaux. Démarrant par des guitares flamenco, il nous entraîne ensuite sur une mélodie pop avec des voix féminines. Puis l’harmonica fait son apparition avant de prendre un tournant plus rock et un son live. Assez déroutant au départ, mais finalement il s’avère plutôt emballant.
‘Inca terra’ nous emmène en terre andine avec des sonorités typiques et des chants spirituels qui s’insèrent au milieu d’une musique aux choeurs et harmonies vocales somptueux entre Crosby, Stills and Nash et Yes. Une belle cavalcade instrumentale, où la batterie et la guitare s’en donnent à coeur joie, nous est offerte.
‘In another life’ semble nous entraîner dans un univers folk classique mais prend un tournant plus rock dans sa seconde partie et se termine sur le Uillean pipes de Troy Donockley.
Des sons orchestraux orientaux se font entendre entre les parties chantées de ‘The skeleton gallery’. La clarinette tient aussi un rôle important dans ce titre aux ruptures de tons importantes.
‘West to east’ est une belle ballade symphonique avec, encore une fois, des choeurs et des voix remarquables.
Le court instrumental final, ‘The gift’, est le seul titre où Steve Hackett nous offre un solo réellement axé sur l’émotion.

steve hackett

Comme je l’ai dit en début de cette chronique, il m’est impossible de situer cet album par rapport à l’ensemble de l’oeuvre foisonnante du guitariste britannique mais il est certain que The Night Siren est un disque incroyablement riche, doté de superbes compositions et d’une instrumentation remarquable. Les soli de guitare sont nombreux et inspirés. Les vocaux sont aussi très réussis. Il serait dommage de passer à côté.

Facebook : https://www.facebook.com/stevehackettofficial

Vidéo :


Rédigé par Jean-Noël le 17/03/2017
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