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The West Pole
The Gathering - The West Pole
Titre : The West Pole
Groupe : The Gathering
Sortie : 2009
Label : Season of Mist
Format : CD
Genre : Alternatif

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Titres

  • When Trust Becomes Sound
  • Treasure
  • All You Are
  • The West Pole
  • No Bird Call
  • Capital Of Nowhere
  • You Promised Me A Symphony
  • Pale Traces
  • No One Spoke
  • A Constant Run

Formation en 1989
Dissolution en 2014


The West Pole est le premier album du groupe après le départ de la chanteuse Anneke van Giersbergen en 2007. Un départ qui brisa le cœur de nombreux fans à l’époque et dont on parle encore.

Trois chanteuses auront la difficile tâche de remplacer Anneke sur cet album, Silje Werglan chanteuse en titre, Anne van den Hoogen et Marcela Bovio (Stream of Passion).

Aux claviers Frank Beijen, à la basse Marjolein Kooijman, aux guitares Rene Rutten et à la batterie Hans Rutten.

Sur The West Pole, en invités nous trouverons outre Marcella et Anne, Jos van den Dungen au violon et viole, John Mitchell au violoncelle.

Malgré une étiquette progressive attachée au groupe The Gathering, leur musique est souvent plus proche de la pop que des constructions alambiquées du rock progressif. Cela tient principalement à la partie rythmique du groupe, surtout la batterie de Hans qui la plupart du temps se contente de jouer le métronome sur un tempo très commercial.

Les qualités vocales de Silje sont indiscutables même si on aimerait bien plus de passages comme au début de You Promised Me a Symphony ou dans The west pole.

La guitare possède un charme évident, tout en restant assez discrète c’est elle et le chant qui construisent les atmosphères de l’album, un son à la Nosound ou Gazpacho.

Les claviers sont très présents mais peu typés, exception faite de la partie piano sur You Promised me a symphony encore une fois.

The Gathering, à trop vouloir jouer la carte des radios avec des formats courts, perd de son identité musicale. Il reste quand même un peu de progressif sur cet album avec When trust become sound, l’instrumental qui commence l’album, avec cette guitare saturée. Également Capital of nowhere qui débute sur de la guitare et un passage instrumental intéressant, très floydien qui monte lentement en puissance pour retomber. Notez ce son de guitare délicieux avec beaucoup du chorus. Il ne faut pas oublier The west pole qui donne son nom à l’album avec une ligne vocale à la fois orientale et irlandaise. Quand Silje chante "As the late evening sun" d’une voix grave, on frissonne. Les voix off de Marije de Jong and Jonas Pap ajoutent une touche à l’atmosphère très particulière de ce titre envoûtant qui hélas finit un peu abruptement.

Pas très prog mais fabuleux, c’est All you are, un titre assez atypique comme pourrait en écrire Kate Bush. Il y a tout d’abord cette guitare qui rythme le morceau et ce refrain, très annoncé mais qui se love merveilleusement bien dans la mélodie. Le chant se fait moins doucereux, plus accrocheur et encore une fois c’est la guitare qui, avec de petites touches subtiles, fait toute la différence. Un très beau titre avec un final inattendu. Magnifique.

Autre pièce dont j’ai déjà parlé, You promised me a symphony. Un duo fragile au piano et au chant, tout simple et pourtant si beau.

Après hélas, il y a ceux qui vraiment ne passent pas, Treasure, single commercial trop rythmé, Pale traces qui malgré la voix de Marcella Bovio et un très beau début pêche pour la même raison, il y a bien quelques secondes de répit après la troisième minutes mais c’est bien trop court. Le passage violon et violoncelle est pourtant très bien vu avec Marcella pardessus mais faites donc taire cette batterie par pitié ! No one spoke est affreusement formaté, avec un petit air de Coldplay. La basse est bien devant mais ne fait que le minimum syndical, heureusement la guitare est là. A constant run est à la frontière des deux mondes, il aurait fallu enlever le refrain, allonger l’instrumental trop bref et faire taire la batterie.

Est-ce que The Gathering a réussi le virage avec The West Pole ? Les trois chanteuses font un peu oublier le départ Anneke sans l’éclipser, ce genre de transition est toujours délicate pour un groupe. Musicalement il y a de très belles choses et également de la soupe commerciale, un savant mélange. Le gros reproche revient encore à Hans et son jeu à la batterie que franchement je trouve pauvre et pénible.


Rédigé par Jean-Christophe le 22/11/2013
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