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The Wispering Of The World
Tiger Moth Tales - The Wispering Of The World
Titre : The Wispering Of The World
Groupe : Tiger Moth Tales
Sortie : 2020
Label : White Knight Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Taking The Dawn
  • The Whispering Of The World
  • Sweeter Than Wine
  • Quiet Night
  • A Town By The Sea
  • Blackbird
  • Waving, Drowning
  • Lost To The Years

Formation en 2014

Peter Jones [chanteur,guitariste,clavier,pianiste]

David Adams - violon
Lowri Porter - violon
Nancy Johnson - alto
Sandy Bartai - violoncelle
Sarah Berger - violoncelle

Il suffit de peu parfois pour contenter certaines oreilles. Un piano, un quintet à cordes et une voix par exemple peuvent suffire à leur bonheur. Still Alive de Tiger Moth Tales ne m’a pas laissé de souvenir impérissable et c’est d’une oreille distraite que j’attaquais l’écoute de The Whispering Of The World. La voix de Pete Jones m’a immédiatement happé et lorsque les notes du Fazioli ont résonné dans le salon, accompagné d’un quintet à cordes, je suis tombé en pâmoison. Oui, piano, violoncelle et voix riche en pathos ont toujours eu raison de ma soi-disant lucidité comme avec Silent Skies ou Marcela Bovio, mais avouez, existe-t-il plus belle association ?

Tiger Moth Tales

Pete le dit lui-même, Whispering Of The World est son album le plus personnel depuis Cocoon. Il y parle de la nature, des amis et de souvenirs, des musiques et paroles écrites alors que deux de ses proches disparaissaient. Plusieurs pièces distillent une infinie mélancolie comme ‘The Whispering Of The World’ ou ‘Lost To The Years’, mais d’autres pétillent tout particulièrement comme ‘A Town By The Sea’, ‘Waving, Drowning’ et ‘Taking The Dawn’, et toutes possèdent cette élégance et patine façon vieille Angleterre.



La musique pourrait n’être qu’un simple accompagnement pour des paroles, mais écoutez le titre album et vous conviendrez que ce qu’écrit Pete Jones va bien au-delà, on croirait entendre du Ravel. Selon les pièces, le chant, le piano ou les cordes mènent la danse. Les violons dominent ‘Taking The Dawn’ quand un piano sombre hante ‘The Whispering of the World’. Pour 'Sweeter Than Wine’, la voix de Pete (qui possède quelque chose de Greg Spawton) construit la musique, accompagnée par les musiciens. Le piano reprend le dessus dans ‘Quiet Night’, et inutile de vous dire combien les doigts de Jones font des étincelles sur le Fazioli alors que dans ‘A Town By The Sea’, violons alto et violoncelles posent un décor bucolique accompagné par le piano qui s’offre même une courte section soliste. ‘Blackbird’, tout à la voix de Pete qui s’accompagne au piano, me fait songer au ‘Blackbird’ écrit par les Beatles en 1968 lorsqu’il entame le “Blackbird sings in the early…”. Notez au passage ce violon qui chante comme un oiseau. Pour le ‘Waving, Drowning’ enjoué (jusqu’au moment où vous lirez les paroles), voix, piano et cordes forment un tout orchestral particulièrement réussi où le travail du compositeur Ian Lawson est palpable comme dans d’autres morceaux. ‘Lost To The Year’ revient, pour conclure cet album, à la voix bouleversante de Pete, une atmosphère qui en rappelle une autre, celle de ‘A Gentleman's Excuse Me’ de Fish.



The Whispering of the World possède l’élégance british d’un Tim Bowness, la beauté d’un Big Big Train et l’émotion d’un Silent Skies. La première écoute terminée, je me suis précipité sur le site de Whiteknight pour acheter le CD/DVD car six autres morceaux figurent sur le second support. Ensuite je me suis approprié l’album avant qu’un autre membre de l’équipe ne s’en empare et je l’ai écouté des heures durant, au travail sur mon téléphone et surtout à la maison, dans le salon, une fois, deux fois, dix fois. Si j’aime tout particulièrement ‘The Whispering Of The World’, ‘Blackbird’ et ‘Lost To The Tears’, tout le reste de l’album est sublime. J’attends maintenant fébrilement l’arrivée du disque pour découvrir le reste des compositions.


Rédigé par Jean-Christophe le 26/03/2021
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