Titre : Alkemia
Groupe : Touch
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Pop progressive

La chronique

Titres

• Ailleurs
• Je tiens bon
• Can't you see
• On l'aura sur les bras
• La limite
• Let your gun
• La came isole
• Don't leave me
• Le moment idéal
• Petit homme
• Son étoile

Six musiciens nantais forment le groupe Touch. Du rock progressif chanté dans la langue de Molière comme celle de Shakespeare, sorte d'hybride entre Ange et Gold.

Leur premier album, sorti en début d’année, se nomme Alkemia. Onze titres de trois à un peu plus de cinq minutes, trois en anglais, huit en français et donc pas d’instrumental à se mettre sous la dent au cours de cette toute petite heure.

Sur des petits formats, Touch réussit à construire une musique élaborée avec introduction, couplet, refrain, solo, effets sonores et chœurs. Il y a tout pour plaire et une fois que l’on s’est habitué à ce rock prog très français, l’album propose de belles accroches comme ce ‘Ailleurs’ ou ‘La Limite’.

C’est Raphaël qui chante sauf sur ‘Let Your Gun’ et ‘Petit Homme’ où Bruno Pelletier prête sa voix. Celle de Raphaël, tout en force, un peu à la façon des derniers Ange, renforce le coté pêchu de leur musique. Celle de Bruno, plus dans la nuance (‘Petit Homme’) n’est pas toujours en place. Sur les morceaux en anglais, les deux chanteurs montrent des faiblesses de diction et c’est un peu regrettable quand on découvre ‘Can’t You See’ qui n’aurait été pas mal sans ça.

Les compositions hésitent entre rock et prog avec quelques touches funky, des claviers abondants parfois très Genesis des 80’s, une basse très en avant, une batterie de haut vol et la guitare de Christophe qui livre quelques magnifiques soli. Alkemia pèche cependant par son inégalité, dans le même titre de très beaux passages côtoient d’autres nettement moins bons.



Du côté des coups de cœurs il y a ‘Ailleurs’, ‘La Limite’ et ‘Son Étoile’. Du coté du moins bon, ‘Petit Homme’ et les pièces en anglais. L’artwork est réussi: une pieuvre mécanique au look steampunk sur fond de symboles ésotériques, mais, car il y a un mais, les textes des remerciements, dans le volet intérieur, écrits très petit, doré sur brun sombre, sont illisibles.

J’ai eu tout d’abord du mal avec le chant, trop formaté que je suis par la musique anglo-saxone. Une fois passé ce cap, Alkemia m’a dévoilé quelques pièces très musicales, accrocheuses mais également des morceaux de moindre niveau. Un album inégal mais un groupe prometteur.

Facebook : https://www.facebook.com/touchalkemia
Vidéo :

Rédigé par Jean-Christophe le 24/06/2016