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Cactus
Umpfel - Cactus
Titre : Cactus
Groupe : Umpfel
Sortie : 2015
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif
Achat : ici
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Titres

    Formation en 2011


    Invités :

    Matt Harnett - solo de guitare sur 'The Midas Touch'
    Gaute Sanson - solo de basse sur 'Precarious'
    Arild Gismervik - basse sur 'All The Girls Think I'm so Hot'
    Rick Graham - solo de guitare sur 'All The Girls Think I'm so Hot'
    Mikee W. Goodman -chant sur 'Fly, Fly'
    Sean Ashe - solo de guitare sur 'Fly, Fly'
    César Zolhof - solo de claviers sur 'Busskort'
    Håkon Sakseide - basse sur 'Mr. Anund, Where Are You?'
    Kjetil Djønne - basse, trombone et Cornet sur 'Mr. Anund, Where Are You?'

    Ensemble à cordes : (Emma Sanson - viloncelle, Morten Georg Gismervik - violoncelle, Vera Djapic -violon, Marta Vikingstad - violon) - sur 'Precarious', 'Fly, Fly', 'Busskort', 'Right Through Your Hearth', 'Illuminati' et 'Shleep'.

    Dans la vie , il y a des cactus, Aïe ! aïe ! aïe ! ouille ! aïe !
    Non, nous n’allons pas parler de Dutronc ici, mais d’une jeune formation de métal progressif norvégienne, le groupe Umpfel. C’est Catherine (elle se reconnaîtra), qui nous a fait découvrir ce duo nordique et leur premier album qui ne manque pas de piquant, Cactus.

    Umpfel, formé fin 2011, a composé une vingtaine de démos avant de sortir un premier album. Andreas chante, joue des claviers et de la batterie, Anund des guitares et de la basse. Pour ce premier studio, de nombreux invités se joignent au duo, bassiste, guitaristes, claviériste, chanteur et même un ensemble d’instruments à cordes. Leur musique surfe sur du djent et du métal progressif, souvent bien barré avec beaucoup de variations au sein d’une même pièce. Il y a du Haken, du Dream Theater, du Exivious dans l’air, doublé de djent et de growl au milieu d’espace sonores nettement plus limpides, virant parfois à de la fusion.

    En neuf titres et presque une heure de musique, Umpfel vous offre tout une palette musicale, surprenante, dérangeante, qui vous forcera à enlever vos pantoufles et écouter attentivement. Du métal progressif atypique comme on l’aime, un peu brut de décoffrage parfois.
    Cactus a été enregistré entre mars et septembre 2014, reprenant des titres composé de 2011 à 2013. Il a été auto-produit et distribué sur Bandcamp en janvier dernier.

    L’entrée en matière, “The Midas Touch”, se veut bien sage. Un métal progressif classique à tendance djent qui ne perturberait personne, d’autant que le titre est très agréable. Le final instrumental se corse un petit peu. Le jeu de guitare n’est pas sans rappeler la technique de Exivious. “Precarious” va sans doute vous donner un tout petit peu plus de fil à retordre. Le titre se tend très rapidement, durcissant le ton et malgré des couplets suaves, nous sentons la tempête approcher. Elle explose à la dernière minute sous forme de djent et de growl. Et puis, comme si de rien n’était, déboule “All The Girls Think I’m so Hot”, tout un programme... Pop jazzy façon Sting, à quoi jouent-ils ? Surtout que le titre qui suit, “Fly Fly”, joue lui dans la cour du rap métal frontal avec des couplets parlé rageurs sur une musique déjantée et un refrain éraillé. La bête s’embarque sur un solo éblouissant qui relance une dernière fois le refrain enroué. C’est excellentissime ! Sur “Busskort”, orgues et claviers sont enfin là. Seule qualité de ce morceau qui déçoit au regard de ce que nous avons entendu juste avant. “Right Through Your Hearth” est un instrumental relativement sage, qui se lâche un peu par-ci par-là, mais qui reste consensuel quand on sait ce qui va nous tomber dessus avec “Illuminati”. Là vous êtes en droit de prendre peur, si vous n’êtes pas un extrémiste. Le truc part dans tous les sens et vous en prenez pour huit minutes qui virent à du métal progressif old school, façon Dream Theater et sur lequel vous finirez par trouver vos marques. Trop bon ! “Mr. Anund, Where Are You?”, bonne question, Anund est le mec qui se défoule comme un malade sur la gratte. Le titre part totalement en live, mais carrément quoi. Un instrumental terrifiant ! Et pour finir, rien ne vaut mieux de treize minutes alternant métal prog dopé aux amphétamines et bizarreries façon Queen à leur grand époque. Des paroles croustillantes, le mec a vraiment du mal à dormir, “Shleep, count sheep”. Bêlements, refrain hallucinant, breaks improbables, si vous vouliez être pépère c’est raté. Le titre est absolument énorme, jubilatoire, rhoooo oui j’aime !

    Merci pour l’info Catherine ! Umpfel nous livre un album complètement dingue, bien foutu, bien joué, qui met à mal nos principes petits-bourgeois au sujet du métal progressif. Il n’est pas facile à écouter, il faut s’accrocher dans les virages rapides. Après quelques immersions, vous en redemanderez.

    Facebook : https://www.facebook.com/umpfel

    En écoute sur Bandcamp :


    Rédigé par Jean-Christophe le 24/03/2015
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