Titres
Formation en 2010
Riccardo Dal Pane [percussions], Andrea Palli [batteur,percussions], Stefano Olivi [clavier], Luca Celotti [], Samuele Tesori [flute], Antonino Stella []
La sorcière sort des bois, en pattes d’eph, des fleurs fanées dans les cheveux. Que va-t-elle tirer de son panier cette fois, des pommes juteuses ? Et non. Du hard rock seventies réchauffé et du rétro prog : du Uriah Heep de 1972, du Blue Öyster Cult de 1974, une nouvelle version de ‘Handful of Stars’ et trois titres composés pour l’occasion agrémentés d’une petite introduction, le tout pour quarante cinq minutes vintages.
En effet quand j’écoute Witchwood, c’est pour retrouver la belle époque de heavy prog sur des compositions récentes. Alors, quand j’ai découvert que la moitié du matériel contenait des reprises et une version alternative, ma déception fut grande.
Je connais peu Uriah Heep, encore moins Blue Öyster Cult, et ces deux reprises ‘Rainbow Demon’ et ‘Flaming Telegraphs’ ne m’ont pas transporté outre mesure. Il en a été tout autrement pour ‘Like A Giant In A Cage’, un de leurs nouveaux titres. Les premières secondes semblent un polaroïd hard rock seventies Purple Tull avec l’attaque de la batterie, la flûte, la basse et le chant, et trois dernières minutes qui se vautrent dans une fange instrumentale à l’orgue, débordant de riffs et de batterie binaire bien appuyée. Ho Yé !
Votre mission, si vous l’acceptez, sera de faire mieux avec ‘A Grave Is The River’. La mèche s’allume sur un rythme basse/guitare qui n’est pas sans rappeler le générique d’une série TV. Hélas, pétard mouillé, même s’il y a des belles intentions (guitares à la quatrième minute), cette seconde pièce manque d’idées pour occuper la place.
‘Mother’ avec sa guitare à la ‘Hotel California’ se pose comme la ballade du disque. Guitares acoustiques et rythmique, chant, choeurs, percussions et flûte, la pièce s’écoute et s’oublie assez vite.
Reste la version alternative de ‘Handful of Stars’ (je ne parlerai pas de reprise), douze minutes conservant l’élément central du titre, à savoir le poum, poum, poum, poum à la basse et orgue et qui se pare de quelques atours pour justifier son existence.
De Handful of Stars, je retiendrai surtout cette seconde piste ‘Like A Giant In A Cage’. Les reprises restent des reprises, je ne jugerai pas de leur opportunité sur ce disque. Mais cela fait tout de même beaucoup de remplissage, et j’aurais préféré que Witchwood s’enferme plus longtemps en studio pour nous écrire un nouvel album.
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