Neoprog.eu
Menu

The Black Wild Yonder
Words of Farewell - The Black Wild Yonder
Titre : The Black Wild Yonder
Groupe : Words of Farewell
Sortie : 2014
Label : AFM Records
Format : CD
Genre : Metal

La chronique note de la chronique
Aucune évaluation
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

    Formation en 2006

    Leo Wichmann [clavier], Tristan Wegner [batteur], Konstantin Voßhoff [], Henrik Tschierschky [], Erik Gaßmus [], Alexander Otto []

    Amateur de double pédale, de growl et de death métal progressif, le nouveau Words of Farewell est de retour avec de quoi vous faire plaisir !

    Ça va taper, cogner, grogner, partir dans des soli brillants et soudain s'apaiser pour exploser à nouveau. Bourrin et subtile, violent et doux, feu et glace, bref une terre de contrastes servi par du gros son, hoy !

    Entre les claviers virtuoses de Leo Wichmann, la guitare parfois hallucinante de Eric Gabmus et une rythmique dense à souhait - Tristan Wegner batterie, Konstantin Bobhoff basse et Henrik Tschierschky guitare rythmique - on trouve le growl puissant de Alexander Otto. De quoi vous en mettre plein les tympans.

    The Black Wild Yonder, dernier né du groupe, est construit en dix morceaux. Les trois premiers sont assez frontaux, à la limite de la caricature du genre mais qui contiennent quelques breaks habilement placé pour ne pas saturer. Bien entendu, si vous êtes de l’école Canterbury pure et dure, vous risquez de décrocher dès les première secondes, c’est quand même très Death Métal. Les titres rentrent dans le tas, sans ouvrir les portes.

    Damaged Beyond Repair échappe à la règle, il sonne, pousse la porte doucement, puis rentre tout casser dans la pièce. On peut rester poli, mais de là à renier sa nature profonde, il ne faut pas déconner non plus. Non plus sérieusement, ce morceau est moins direct vous l’aurez compris, introduction, break avec du chant murmuré, une rythmique plus légère, un truc pour les fiottes quoi… Je l’ai déjà dit, mais les claviers et guitares, sont dans le genre, vraiment bluffant, et l’ensemble, même s’il poutre un max, reste très mélodique. Gros pied technique !

    Sur Beauty In Passing de la techno s’invite au milieu du growl (ne loupez pas ce passage). Il vous prend par surprise, le final lui même est assez inattendu. Des claviers électro ouvrent Outer Rim mais le groupe ne pousse pas l’exercice aussi loin que les anglais de Galahad. Le métal revient très vite à la charge. Écoutez ensuite l’excellent trio basse guitare batterie. Quand le growl cesse, il est possible de profiter pleinement de l’écriture musicale du groupe.

    Temporary Lost of Reason donne une belle place aux claviers de Leo, plusieurs parties cinématiques ou techniques qui donnent une belle vision du savoir faire du monsieur.

    Sur Luminary Ghost, Erick nous offre encore un passage métal symphonique brillant avec sa guitare, sorte de rayon de soleil dans la noirceur ambiante.

    Riven, le dernier morceau de plus de sept minutes, revient sur des motifs électro plus marqués encore que dans Beauty In Passing et la lead reprend ses envolées lyriques. Nous ne sommes plus vraiment dans du Death Metal, surtout avec son final très ambiant.

    Certes je n’écouterais probablement pas Words of Farewell, s’il n’y avait leurs petites entorses aux genre, les claviers brillantissimes, l’électro, et ces soli de guitares fabuleux. Le mélange de ces genres, même si tout cela reste très métal, donne une musique pêchue et subtile à la fois que même un progeux pourrait aimer, à condition bien entendu, de ne pas être allergique au growl. Bon moi j’aime vraiment.



    Rédigé par Jean-Christophe le 02/02/2014
    Commentaires
    Aucun commentaire