Jean-Christophe : Comment vas-tu ?
Pat O'May : Comme un jeudi, (rires), comme un peu tout le monde, comme quelqu’un qui est confiné et à qui on interdit de faire son métier depuis plus de huit mois.
Jean-Christophe : Avec ce confinement, pour toi qui es pas mal sur les routes, quelles sont les conséquences ?
Pat O'May : Avec Michelle que tu connais bien, nous avons dû annuler quarante-cinq dates, du coup c’est une année d'intermittence. Nous espérions sauver les trois premières dates de la tournée. A l’annonce du confinement nous sommes quand même allés au Forum à Vauréal pour jouer la première date, et à trente kilomètres de la salle la nouvelle est tombée et on n’a pas pu jouer. Du coup nous avons retransmis un live acoustique à l’heure du concert, ça a été le dernier morceau que j’ai joué en live et même pas sur scène et sans public.
Jean-Christophe : Financièrement c’est la galère ?
Pat O'May : L'intermittence, et je sais tous les fantasmes qu’il y a autour, ne permet même pas de remplir les gamelles, et je connais des musiciens qui sont en totale galère, avec des traites à payer plus tout le reste.
Jean-Christophe : Qu’est-ce qui te manque le plus maintenant, les potes, la scène ?
Pat O'May : C’est la scène clairement, se retrouver avec les gens, discuter, jouer, ce rapport avec le public qui est tellement fort, qui te bouscule, qui te renvoie ta musique, qui te fait jouer plus fort. Ce que j’aime c’est de proposer un voyage aux gens, leur raconter des histoires.
Jean-Christophe : Tu es confiné, tu as le temps de composer ?
Pat O'May : En fait j’ai composé le nouvel album dans un gîte en Bretagne, loin de chez moi, entre mois de novembre et de janvier, avant toute cette merde, et j’avais déjà appelé l’album Welcome To A New World, presque prémonitoire, mais l’album ne sera pas sur le COVID (rires).
Jean-Christophe : Il y en aura beaucoup cette année sur ce thème je pense (rires).
Pat O'May : Je ne pense pas qu’on en ait besoin d’un de plus, mais après je pense que le rendu va être influencé par cette période que nous vivons, même si la thématique n’a rien à voir avec le COVID même si c’est un concept album.
Jean-Christophe : C’est le premier concept que tu écris c’est bien ça ?
Pat O'May : Oui en effet.
Jean-Christophe : Et pourquoi tu t’embarques là-dedans aujourd’hui ? C’est plutôt les jeunes groupes de prog qui se lancent tête baissée dans un premier album et concept pour tout compliquer.
Pat O'May : J’avais envie de faire ça depuis un petit moment, et puis j’aime bien changer un peu, de ne pas faire tout le temps le même album parce que ça m'ennuierait très très vite. Il y a des concepts albums qui m’ont emporté quand j’étais môme, notamment Par Les Fils de Mandrin de Ange que j’ai usé jusqu’à la corde. C’est un de mes albums de référence.
La thématique, c’est on arrive sur une planète, qu’est-ce qu’on en fait, comment on la vit, qu’est-ce que nous savons regarder et ce que nous ne savons pas regarder, la gestion de nos peurs, comment on joue avec, comment on les domine, comment on avance avec. Et très malheureusement on a là un exemple grandeur nature avec ce qui nous arrive. Mais je suis sûr de n’avoir eu aucune influence sur tout ça (rires), on n’a pas fabriqué le COVID pour lancer la promo de l’album (rires). La différence entre le climat de peur que nous vivons maintenant et la thématique de l'album, c’est que ce n’est pas quelqu’un qui nous insuffle la peur, c’est l’être humain lui-même qui se construit pour une partie dans la peur et qui se bat toute sa vie pour essayer d’avancer malgré cette peur.
Jean-Christophe : Pour quelle raison as-tu lancé un financement participatif pour ton album ?
Pat O'May : Alors il y a plusieurs raisons. On a pris de plein fouet l’Internet, les copies pirates, et l’industrie musicale n’est plus ce qu’elle était. Nous avons une maison de disques pour cet album, mais on a pas les mêmes budgets qu’avant. J’ai eu beaucoup beaucoup de chance de travailler avec des maisons de disques bretonnes très impliquées qui donnaient les moyens aux artistes. Aujourd’hui ces maisons de disques n’ont plus ces moyens-là et le crowdfunding permettra d’augmenter notre budget. On vend aujourd’hui dix fois moins d’albums qu’il y a quatre ou cinq ans. Aujourd’hui, pour moi, quatre-mille-cinq cents exemplaires vendus, comme pour mon dernier live (Pat O’May Band And Friends), c’est une belle vente pour le créneau dans lequel je suis. Si on arrive à dépasser la somme que l’on s'est fixée avec le crowdfunding, c’est à dire huit-milles euros, on pourrait améliorer la qualité du produit. En même temps c’est très encourageant de voir que nous sommes suivis, de voir que le public est là. Il ne se passe pas une journée sans que l’on reçoive des messages, il y a un vrai échange et une attente. Pour le moral c’est plutôt bon de voir ça.
Jean-Christophe : Ce n’est pas stressant de suivre la jauge, de se demander est-ce que ça va le faire, pas le faire ?
Pat O'May : Non, non, pas du tout, en dix jours nous en sommes presque à soixante dix pourcents et il nous reste une vingtaine de jours, après ce qui serait bien serait de doubler l’objectif pour pouvoir envoyer quelque chose avec la meilleure qualité possible. Aujourd’hui un petit label va te filer trois mille quatre mille euros, c’est pas grand chose sachant qu’avec cet album nous en sommes à un budget de quarante mille euros. Je n’ai pas envie de m’interdire des choses pour des problèmes d’argent mais aujourd’hui c’est plus compliqué. On ne peut pas se permettre de négliger la moindre aide, qu'elle soit institutionnelle, maisons de disques, sponsors, crowdfunding et tout. Ce n’est pas la même problématique pour moi que pour Iron Maiden, même si pour eux aussi, ça n’est plus la même chose qu’avant.
Jean-Christophe : Comment va sonner ton album, rock, blues, hard-rock, celtique ?
Pat O'May : Ce que j’aime c’est mélanger les univers. Je suis né dans le pur hard-rock, Deep Purple, Led Zep, Van Halen, Maiden mais après j’ai très vite écouté Al Di Meola, Floyd, Ange, Trust évidemment, j’ai évité soigneusement Téléphone par contre (rires), c’était l’époque de la guerre Trust/Téléphone. Ce qui m’intéresse c’est de mélanger les genres, sur mes albums, il y a de la musique chinoise, celtique bien sûr, ce sont mes racines, de la musique africaine, arabe, tout ce que je ne connais pas m’intéresse, et après j’ai envie d’en faire quelque chose. Faire un énième album de blues, ça m’intéresse moins même si je vais éprouver du plaisir à en écouter. Écouter et créer, ce n’est pas la même chose.
Jean-Christophe : Et tu nous prépares des surprises sur cet album ?
Pat O'May : Oui je pense que ça va surprendre (rires), je peux te dire qu’il n’y aura pas une dose de celtique par exemple. C’est aussi une des raisons du titre de l’album Welcome In A New World. Le celtique j’en ai fait pas mal et il y en aura toujours sur scène et avec grand plaisir, mais là je me suis donné un cahier des charges pour cet album, on va développer beaucoup plus les voix car j’ai la chance d’avoir un band où les mecs chantent extrêmement bien, du coup des fois ce ne sera pas forcément moi le lead singer.
Jean-Christophe : Je reviens sur le celtique, tu as bossé avec Gilles Servat, mon idole d’adolescence quand il chantait “Je ne hurlerai pas avec les loups” ?
Pat O'May : C’est un ami commun qui tenait une salle de concert à Carhaix (le Glenmor) qui a eu envie de provoquer cette rencontre-là, le mélange de deux répertoires sur un concert, et j’ai été très touché que Gilles accepte de faire ça. Après il m’a appelé en guest sur un album - je n’ai jamais été musicien de groupe, je ne sais pas faire ça - et ensuite sur quelques concerts dont un à Bercy. Les rencontres, c’est quelque chose que j’aime, qui me nourrit.
Jean-Christophe : Tu as rencontré les plus grands, Alan Stivell, Dan Ar Braz...
Pat O'May : Pour moi le plus grand c’est Alan, c’est lui le grand patron, c’est un des pères de la world-music. Avec Alan on a une relation très fusionnelle, on s'appelle régulièrement et quand je suis à ses côtés je suis en master class (rires), c’est quelqu’un d'une grande sensibilité, un immense artiste, il est dans mon top ten.
Jean-Christophe : Mais tu es tombé comment dans la musique celtique, parce que à la base tu es de Rouen non ?
Pat O'May : Oui je suis né à Rouen d’une famille normande et irlandaise. On en parlait avec Pat Mc Manus qui me disait, “quand on a du sang irlandais, on le sent tout de suite dans la vie”. J'ai découvert l’album acoustique E Langonned (1974) de Stivell que mon frangin avait ramené, l’album acoustique qu’il a fait après sa période électrique, et j’ai un copain qui avait acheté l’album solo de Dan où il y a le titre ‘Orgie Nocturne’ (Douar Nevez 1976), j’ai bossé ce titre là comme un dingue, j’avais seize dix-sept ans, et puis après l’autre gros choc c’est quand j’ai entendu ‘Over The Hills And Far Away’ de Gary Moore (1987), ça m’a mis d’équerre, c’était juste énorme. J’étais passé à côté de tout le côté celtique et c’est vraiment l’album Wild Frontiers qui m’a flingué grave. Et puis je suis passé à Belfort où j’ai rencontré les gars de Ange avant de m’installer en Bretagne où j’ai rencontré ma femme. Et là très très vite j’ai sonorisé des Fest Noz et j’ai rencontré Alan, Dan et nous sommes devenus potes. Mais il s’est passé pas mal de temps avant que l’on fasse quelque chose ensemble. C’est venu comme ça avec des gens comme Soig Siberil, un guitariste de folie dans le monde de la guitare celtique, le fait d’être en Bretagne au moment où la deuxième vague celtique est arrivée, d’aller au Fest Noz, en écoutant la musique de Dan et d’Alan et puis l’album de Gary Moore. Tout ça a fait son chemin. J’ai arrêté les groupes pour prendre ma liberté, pour créer l'univers musical dont j’avais envie. Ce n’est pas une histoire de grosse tête ou quoique ce soit, c’est juste que si tu as envie de faire un morceau, personne ne va me dire “non, non, tu garde ta merde” (rires). J’avais envie de raconter mes histoires, prendre les outils que j’avais envie d’utiliser, pouvoir changer mes musiciens en fonction de ce que je voulais faire, essayer d’être en éveil sur ce qui se passe sinon tu ronronnes très vite. C’est une des raisons pour lesquelles je suis fan du travail d’Alan Stivell, Alan ne s’interdit rien, prend des risques, fait ce qu’il a envie de faire.
Jean-Christophe : C’est ce que j’aime aussi, mais tous les artistes n’ont pas ce courage.
Pat O'May : J’aime prendre les choses et les retourner tu sais. A la limite c’est le contraire, il faut être courageux pour ne pas assumer ce que tu as envie de faire (rires). C’est courageux d’être un Obispo ou de mecs comme ça, il a joué dans le groupe de rock Evening Legions qui était complètement phénoménal, faut avoir un sacré courage pour foutre tout ça de côté pour le pognon. Je ne crois pas qu’il faille être courageux pour assumer ses choix. Tu vois l’idée ? Pour moi c’est simple de faire ce que je fais, je ne vois pas de courage là-dedans. II y a pas mal de gens qui me connaissent par le côté celtique et sur cet album, ils ne vont pas retrouver cet aspect-là. J’aurais pu me dire, nan je vais quand même en mettre pour faire plaisir aux gens. Le plus intéressant c’est de t'embarquer pour quelques minutes. J’utilise pour faire voyager de la musique, qu'elle soit celtique, arabe, rock, blues, pourquoi pas reggae un jour, encore qu’il y a peu de chances (rires). Je vais peut-être me planter financièrement mais quelle est l’importance de ça ?
Jean-Christophe : C’est quand même du courage, ou de l'inconscience alors.
Pat O'May : Inconscience je veux bien (rires). Et vraiment je ne peux pas faire autrement. Ça vient comme ça.
Jean-Christophe : En parlant d’envie, je rebondis c’est facile, quand tu as fait cette tournée avec Patrick Rondat et Martin Barre, j’ai cru comprendre que tu étais le moteur dans cette aventure, comment ce plan-là t’est venu à l’esprit ?
Pat O'May : Comme tu as compris j’aime bien les rencontres. On avait déjà fait un truc avec Pat Mc Manus et puis j’ai monté un festival il y a très longtemps où il y avait déjà Patrick Rondat. L’idée des trois Pat a germé pendant mon concert anniversaire à Trégueux pour mes vingt-trois ans de carrière, parce vingt-cinq c’est trop rond, vingt, c’est trop con, je me suis dit vingt-trois, deux plus trois ça fait cinq, un nombre premier impeccable ! Bon ça n’a pas beaucoup de sens (rires), donc il y avait Patrick Rondat, Pat Mc Manus, Jonathan Noyce avec qui j’ai beaucoup travaillé, plein de musiciens et on s’est dit que l’on pourrait faire un concert avec les trois Pat, ça pourrait être marrant. J’en ai parlé à Michelle ma Manageuse , elle a été tout de suite ok et puis on a fait deux tournées et la troisième on l’a fait avec Martin. L’idée était de croiser les morceaux, chacun jouant les morceaux des autres.
Jean-Christophe : Ça faisait drôle de revoir Martin Barre dans un registre blues. Je ne l’avais pas revu depuis un concert mythique de Jethro Tull il y a très longtemps.
Pat O'May : Martin je l’ai rencontré avec Excalibur, le rock opéra d’Alan Simon. Il était en train de quitter Jethro Tull et il me dit “Je monte mon groupe, est-ce que ça te dit d’en faire partie ?”. Heu laisse- moi une nano seconde (rires) et on a tourné trois quatre ans ensemble, c’était génial, on a parcouru tous les pays et puis c’est resté un ami.
Jean-Christophe : Vaut mieux parce que rester dans un camping- car pendant toute une tournée, il faut bien s’entendre ! Il y a intérêt quand on tourne à être avec des gens avec qui on s’entend sinon ça finit en bain de sang non ?
Pat O'May : Je préfère tourner avec un musicien qui joue moins bien mais avec qui je m’entends bien, qu’un gros tueur mais qui est une tête de nœud. Ça m'est arrivé.
Jean-Christophe : Tu en es où du travail sur l’album ?
Pat O'May : On a commencé la première série de répètes le weekend dernier, on a fait trois jours, mais les musiciens ont les morceaux depuis longtemps. J’avais prévu de faire quatre morceaux et on en a fait sept. On a vraiment bien avancé, je suis super content, super motivé. On s'est fait plaisir. Tout le monde a besoin de se retrouver pour jouer, avancer, avoir un projet en ce moment. Là on a la perspective de l’album, ça nous fout la tête hors de l’eau. On fait la deuxième session dans une quinzaine de jours et dans trois semaines on rentre en studio. On va s’isoler trois semaines dans un studio pour vraiment être à l’aise et se focaliser là-dessus. Le premier album je l’avais enregistré à l’ancienne avec trois quatre jours de studio sans le côté laboratoire. Après j’ai fait des maquettes très abouties et puis chaque musicien venait faire les basses, la batterie, les musiciens ne se croisaient pas. J’ai fait pas mal d’albums comme ça et ça marche bien. L’album In Live We Trust, lui, a été enregistré en live.
Jean-Christophe : C’est un peu casse-gueule ça non ?
Pat O'May : C’est complètement risqué mais c’est ça que j’aime bien. Après, il y a eu le live avec tous les invités. Un one shot, un seul concert et retransmis en direct sur le réseau France Bleu, c’était drôle à faire. Pour Welcome To The New World, il n’y aura aucun invité. Là je voulais retrouver l’énergie du groupe et le jouer le plus live possible avec quelques trucs de laboratoire.
Jean-Christophe : L’énergie du live est fabuleuse, même s’il y a des pains, on s’en moque.
Pat O'May : Quand j’étais plus jeune j’étais flippé par la police de la musique. Y a des mecs qui viennent aux concerts pour écouter des pains. Un jour j’en ai eu marre, je suis allé devant et je n’ai fait que des pains (rires), ça été très libérateur.
Jean-Christophe : Y’a un gars sur Youtube qui passe son temps à démonter des solos de guitare en soulignant les fausses notes. Je trouve ça assez nul. On n’en a rien à faire, la musique marche ou pas, mais les fausses notes on s’en fout.
Pat O'May : Oui le sujet n’est pas là. C’est faire de la musique qui est le plus important. Si tu as besoin de deux notes pour raconter quelque chose tu joues deux notes, si tu en as besoin de cinquante c’est bien de savoir les faire.
Jean-Christophe : Dernière question, je dis si ou quand ? Si le COVID disparaît, si toutes les salles n’ont pas fait faillite d’ici la fin de l’année, est-ce que tu vas tourner pour faire la promo de ton album et le jouer en intégralité puisque c’est un concept ?
Pat O'May : C’est déjà dans les tuyaux, un album c’est juste un début, on est déjà en train de regarder ça. Mais programmer c’est pour l’instant compliqué, on a des dates qui ont été annulées trois fois. On a prévu de faire trois gros concerts de sortie, un en Bretagne, un sur Paris et un dans l’Est de la France, après on part en tournée, mais il faut que l’horizon se dégage, et bien entendu l’intégralité du concept album sera joué sur scène, c’est indispensable. On travaille déjà sur le design de la scène, il y aura des images, des éclairages, etc et on a du temps pour ça (rires). Mais ce n’est pas forcément le meilleur moment, je préfère bosser dans l’urgence comme pour l’émission Thalassa.
Jean-Christophe : Oui j’ai vu effectivement que tu avais bossé pour Thalassa, j’étais un grand fan de l’émission.
Pat O'May : J’ai fait une bonne centaine d’émissions, surtout les côtes d’Europe vues du ciel. J’avais trois jours pour faire six minutes de musique, enregistrer, mixer, masteriser, il fallait travailler dans l’urgence et ça m’a appris à faire ça.
Jean-Christophe : Tu avais les images quand tu faisais ça ?
Pat O'May : Pas au début, c’était au téléphone (rires), je faisais écouter un bout de thème au réalisateur, et il fallait envoyer les CDs par la Poste pour qu’il écoute... Et puis Internet est arrivé et ça été beaucoup plus simple et à la fin j’avais les images. Là c’était de la musique de commande, classique jusqu’au métal et c’était super intéressant. Je bossais toujours avec le même réalisateur, et il savait ce qu’il pouvait me demander, moi je savais ce que je pouvais lui proposer.
Jean-Christophe : Tu n’as pas le projet un jour de bosser sur une musique de film ?
Pat O'May : J’ai fait pas mal de choses dans ce domaine là mais je ne demande que ça. Si j’ai la chance de pouvoir faire une musique de film un petit peu sympa ce serait génial et c’est un milieu intéressant.
Jean-Christophe : Merci beaucoup Pat. Je rappelle l'adresse du crowdfunding pour les amateurs :https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/pat-o-may-le-nouvel-album-welcome-to-a-new-world
Pat O'May : C’est moi, merci à toi.
Rédigé par Jean-Christophe le 05/11/2020