Titres
Formation en 2001
65daysofstatic est un projet instrumental assez atypique mélangeant de nombreux genres, de l’indie, électro, dubstep et pourquoi pas un peu progressif. Une musique utilisant beaucoup de motifs répétés à l’infini que le jeu de batteur vient régulièrement contrarier. Des mélodies très inspirées par Vangelis, Tangerine Dream, Sleep Makes Waves et Explosions In The Sky pour donner quelques repères.
Le groupe se compose de Robert Jones – batterie, Joe Shrewsbury – guitares, Paul Wolinski – cliviers, guitares, programmation et Simon Wright – basse synthétiseurs.
Wild Light, sorti chez Superball Records le 16 septembre, est leur sixième album après Silent Running en 2011.
Heat Death Infinity Splitter débute l’album avec emphase, un très beau titre, assez simple dans sa construction, celui qui parle le plus à mes oreilles et qui surtout réclame toute mon attention lors de son écoute.
Prisms possède sans doute trop de références électro pour avoir ma faveur, même si le final est agréable.
Il y a des pièces comme Sleepwalk City qui vont passer dans une certaine indifférence, en musique de fond sans vraiment laisser de trace. Ni agréable ni désagréable, un peu comme certaines expérimentations de Gabriel dans Birdy même si la comparaison s’arrête là.
Il faut s’arrêter un peu sur Taipei. Le morceau, pour une fois laisse entendre les instruments, basse, guitare qui habituellement sont noyés dans les claviers et les boucles, le groupe est assez proche de l’univers d’Explosions In The Sky sur ce titre.
Wild Light est agréable à écouter, à part peut-être le début de Prisms. Cependant il manque de complexité pour un instrumental, un peu comme une musique de film, on ne plonge pas vraiment dedans, on l’écoute en fond en faisant autre chose même si le jeu de batterie fait de temps en temps vraiment décoller les titres.
J'avais beaucoup aimé leur précédent, "We Were Exploding Anyway", c'est cool de voir que le projet continue.
Le 30/09/2013 par Alias