Titres
Formation en 2009
Dennis van Bussel [guitariste] depuis 2017
Voici l’histoire d’une rendez-vous manqué. Une promotion qui nous parvient le jour où je décide d’exploser mon rein gauche. L’album avait titillé mes tympans, mais pris dans la tourmente des perfusions, scanners et lit d’hôpital, il passa à la trappe. Puis, deux mois plus tard, en pleine convalescence, un clip bien ficelé attira mon attention et me décida à acheter le CD. C’est alors que je retrouvais la mémoire, m’apercevant que Cirrha Niva était référencé chez nous depuis peu et que leur label nous avait envoyé Out Of The Freakshow en promo.
Après un bref retard postal (Rob, leur guitariste s’en est excusé, il était en vacances), l’album arrive par une caniculaire journée d’août, en même temps que le coffret de Lacrimas Profundere et la promotion du dernier John Wesley. Cruel dilemme, qu’écouter ? La Hifi fut finalement réquisitionnée pour Cirrha Niva, nous avions du retard à rattraper.
Cirrha Niva est formé de cinq musiciens venus des Pays-Bas. Ils jouent un heavy prog qui puise son inspiration dans le prog 70’s, le néo-progressif d’Arena et dans la bonne énergie venue des hauts fourneaux.
Dès la première écoute, le titre ‘From Ego’ qui semble tout droit sorti de The Visitor, accroche l’oreille. Une entrée en matière heavy sur des orgues, un refrain à tomber par terre et un final instrumental haut en guitares, voilà sept minutes de bonheur à l’état pur à ne manquer sous aucun prétexte (regardez plus bas la vidéo). Rapidement, une seconde pièce se détache, ‘Just Another Legacy’, douze minutes qui concluent superbement Out Of The Freakshow. Un piste progressive avec de la flûte à la Harmonium (Devon Graves), des guitares à la Iron Maiden, des arrangements à cordes (Eric Van Ittersum) et un choeur d’enfants. Il serait injuste de passer sous silence ‘I Guess’ qui ouvre l’histoire sur une harangue de foire “Ladies and gentlemen, brothers and sisters, geeks and gorillas…” et où la basse de Michel est en valeur comme sur ‘24/7 Smile’. N’oublions pas ‘Afraid To Bleed’, un titre où l’on retrouve encore la patte de Iron Maiden avec Lisette Van Den Berg qui accompagne Legrand au chant. Et puis il y a l’unique instrumental de l’album, ‘Reprise Of A Beautiful Day’, sorte de ‘Serenity’ de Out Of The Freakshow. Tout ça pour dire que cette galette possède de sérieux atouts pour vous séduire.
J’ai parlé de l’histoire tout à l’heure. Regardez l’artwork sépia de fête foraine : grande roue, chapiteau, carrousel, médium, magicien et crâne de monstre dans un bocal. Cirrha Niva nous convie à visiter ce qui se déroule sous la grande tente rouge et blanche, alors ouvrez le livret et découvrez leur univers.
Le son manque de profondeur et tous les morceaux ne se valent pas, mais l'album vaut le détour.
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Vidéo :