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Mind Games
Cosmos - Mind Games
Titre : Mind Games
Groupe : Cosmos
Sortie : 2012
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Contact
  • Skygarden
  • Lost Years
  • Freak Show
  • No Point In Living
  • Hollow Man
  • Paranoia
  • There Are Millions Of Reasons To Carry On
  • Close To The Edge
  • Sequences

Formation en 1993


Comos naissait en Suisse en 1990, dix années après le livre de Carl Sagan et entre A Momentary Lapse Of Reason et The Division Bell, les deux derniers albums de Pink Floyd. Après quatre disques studio et un live, Cosmos tira sa révérence, livrant une ultime compilation en 2016, et donnant occasionnellement quelques concerts.

Cosmos

A juste titre, la musique de Cosmos se retrouve comparée aux compositions de Pink Floyd, traînant la lourde étiquette, comme RPWL durant de longues​ années, de cover band. Il faut avouer que leurs albums pourraient, de loin, être confondus avec ceux de la bande à Gilmour tant la voix et les guitares d’Olivier se rapprochent de celle du bon vieux David. C’est sans doute ce qui a conduit Cosmos à sa perte, car les groupes se bousculent dans cette niche.

J’ai choisi de vous parler de Mind Games, leur dernier album paru en 2012, à l’occasion de sa réédition numérique chez Progressive Gears le 13 septembre dernier. L’album se compose de dix morceaux - dont trois qui dépassent les sept minutes - pour un peu plus d’une heure de musique floydienne.

Dès les premières notes de ‘Contact’, vous vous retrouvez agréablement plongé dans les sonorités de Division Bell et Dark Side of the Moon. Une sensation des plus confortable, comme de vieilles charentaises bien chaudes. A partir de là, soit vous vous laisser porter par la musique, soit vous jouez au cruel jeu des différences.

Lorsqu’ils ne jouent pas du blues progressif autrefois psychédélique, ils explorent les sonorités du rock néo-progressif. Mind Games pourrait quasiment être découpé en deux parties. La première allant de ‘Contact’ jusqu'à ‘Freak Show’ possède de forts accents floydiens, et la seconde, de ‘No Point In Living’ jusqu’à ‘Close to the Edge’ se révèle assez néo-progressive et plus personnelle. Enfin ‘Sequences’, qui termine l’album, se révèle à la croisée des deux mondes.

Cosmos ne sera jamais Pink Floyd et leurs compositions ne possèdent pas la profondeur de leurs aînés. Nous retrouvons bien la forme mais pas le fond. Les morceaux les plus intéressants restent ceux de la seconde partie, ceux qui sont nettement plus authentiques. Cela n’enlève rien au fait que Mindgames est plaisant à écouter, pour peu que l’on ne soit pas trop tatillon ni puriste.


Rédigé par Jean-Christophe le 10/12/2020
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