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Veneralia
Electric Taurus - Veneralia
Titre : Veneralia
Groupe : Electric Taurus
Sortie : 2012
Label : Inconnu
Format : CD
Genre : Stoner

La chronique note de la chronique
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Titres

  • Mountains
  • A New Moon
  • Meascalina/If/At The Edge Of The Earth - instrumental
  • Two Gods/Caput Algol
  • Prelude To Madness - instrumental
  • Magic Eye

Formation en 2010


Il fallait que cela arrive, votre chroniqueur a pété une durite. A force de s’égarer dans les méandres du prog, de remonter aux origines du genre, il s’est perdu en route...

Non plus sérieusement la chronique d’Electric Taurus est venue comme ça, en écoutant Navaronne, un autre groupe pas vraiment prog. Le groupe Irlandais m’a contacté pour faire la chronique de leur album pas encore pressé il y a quelque temps, et lors de la pré écoute, en pleine découverte de Navaronne, j’ai été séduis par leur son.

Prog ? Non non. Stoner, rock métal, mais également Psyché voire Space Rock, voila comment on pourrait définir Electric Taurus. Il y a un côté Rolling Stones sur les titres courts, un côté Live at Pompéi (Pink Floyd) sur les titres longs. Pas de claviers, mais une basse ultra présente, une gratte grincheuse et une batterie au taquet. C’est une musique brute de décoffrage, sans fioritures, tout sauf moderne, alors qu’est-ce cela vient faire dans un webzine de rock progressif ?

Il faudra arriver au troisième morceaux, Meascalina/If/At The Edge Of The Earth, pour comprendre sa place ici. Un instrumental au démarrage psychédélique de plus de onze minutes, sans synthétiseur, juste basse guitares batterie, une première partie Meascalina qu’aurait pu écrire Pink Floyd ou encore Genesis sur The Lambs. Alors si vous n’êtes ni psyché ni instrumental, le titre risque de vous rester sérieusement en travers de la gorge, je ne vais pas vous mentir, par contre si vous avez un peu de sensibilité de ce côté là, tendez l’oreille. Moi j’adore !

Prelude To Madness porte bien son non, là encore un long titre à tendance psychédélique et assez barré. Il ne s’agit pas forcément de musique reposante, plutôt expérimentale et dérangeante, jouée avec très peu d’instruments au final contrairement à la plupart des groupes qui joue dans ce genre.

Electric Taurus ne fait pas dans la finesse, il s’agit d’un gros son brut de décoffrage, sans fioritures, un gros vieux son chanté avec les tripes. Ils n’inventent pas grand chose mais l’album tient admirablement bien la route et décrasse les oreilles. Des musiciens qui assurent, une basse au premier plan ce qui n’est pas pour me déplaire, bref du lourd avec deux titres vraiment intéressants.

Je ne peux le conseiller cependant qu’aux amateurs du genre, on est quand même bien loin du rock progressif classique.


Rédigé par Jean-Christophe le 04/03/2013
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