Titres
Formation en 1985
Stuart Nicholson [chanteur], Dean Baker [clavier], Spencer Luckman [batteur], Tim Ashton [bassiste], Lee Abraham [guitariste,bassiste,clavier]
Pour 2012, le groupe Galahad nous promet deux albums, dont Battle Scars est le premier.
Un album 7 titres avec un morceau bonus de 14 minutes.
Dans Battle Scars, Galahad prend un peu ses distances avec le néo progressif même si l’on retrouve certains des ses schémas sur certains titres. Ils explorent le symphonique, la pop, la musique électronique et même la techno comme sur Seize The Day.
C’est un album très accessible musicalement qui peut séduire un large public tout faisant plaisir ou hérisser aux fans de la première heure.
Galahad mélange les genres sur un tempo parfois nerveux avec pour adoucir un peu la sauce des refrains accrocheurs.
Et c’est justement ces refrains qui donnent un élan à leur musique. Simples, efficaces, mémorisés dès la première écoute, ils offrent un accès aisé à un album qui possède tout de même des constructions pas toujours très linéaires. On peu saluer ou reprocher cette écriture musicale au groupe anglais selon que l’on soit chez les promoteurs ou les intégristes du progressif.
La musique électronique fait de nombreuses apparitions dans cet album, sur Reach for The Sun ou Bitter And Twisted et de manière plus démonstrative sur Seize The Day avec son refrain techno.
Mélange des genres ? Pourquoi pas ?
Marillion s’y est bien essayé avec brio sur This Is The 21st Century. Les puristes crieront sacrilège, laissons les crier, ce qui compte finalement, c’est le plaisir que l’on a à écouter la musique, loin des batailles de clochers.
L’album débute magnifiquement, de manière symphonique tourmentée, tout en douceur. Il faut attendre le refrain, excellent refrain d’ailleurs, pour que le groupe monte sur scène, les claviers cèdent un peu de place à la basse, guitare et percussions. Le son devient agressif, le titre décolle agréablement. Sublime.
Autre grand moment, Reach For The Sun est écho logique à Battle Scars, un instrumental relativement bref, avec quelques touches électroniques, un peu de chant, nerveux avec sa guitare à la Trust. Bitter And Twisted et Beyond The Barbed Wire sont également des pièces majeures de l’album.
Le titre qui sera sujet à controverses est évidemment Seize The Day et son refrain techno old school. Le refrain détonne un peu dans l’album, je dois en convenir, mais pourquoi pas après tout. Si grâce à ce morceau Galahad avait une chance d’élargir un peu son public.
L’album s’achève avec Sleeplers 2012, une reprise du titre de 1995 sur l’album du même nom, un vrai titre néo progressif de plus de 14 minutes pour réconcilier les puristes avec l’album.
On passe un très bon moment avec cet album, une écoute sans effort, ça ne fait pas de mal de temps en temps, de nombreux retour sont possibles sans sombrer dans la routine, bref du plaisir. Le livret noir et blanc est très agréable, avec en rappel sur chaque photographie un vol d’oiseaux.